Compétition phare du sport le plus populaire au monde, la Coupe du Monde est un événement international à la portée unique. Par conséquent, la promotion des échanges culturels, la santé et la sécurité des participants ainsi que l’organisation d’une compétition inclusive ont été érigées en priorité pour la Coupe du Monde au Qatar.

Dans le cadre de la campagne « Le football unit le monde » (Football Unites the World), le pouvoir fédérateur du football a été au cœur de la Coupe du Monde 2022 avec des campagnes spécifiques à la compétition visant à soutenir des éléments importants de la vision de la FIFA.

L’instance dirigeante s’est associée à des légendes du football d’hier et d’aujourd’hui ainsi qu’à des partenaires internationaux et de grandes organisations afin de promouvoir et mettre en avant pendant sa compétition phare des causes telles que la lutte contre la discrimination, le respect de l’environnement et l’éducation.

Dans le cadre de son engagement à s’appuyer sur le pouvoir du football pour promouvoir le changement social, la FIFA s’est associée à trois institutions dépendant des Nations Unis – l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la Santé – afin de mener des campagnes novatrice à chaque tour de la compétition.

La FIFA avait exigé que tous les stades et lieux accueillant des événements lors de la Coupe du Monde soient pleinement accessibles. Grâce à des aménagements et services spécifiques, la Coupe du Monde au Qatar a relevé le défi de l’inclusivité. Les huit stades de la compétition étaient dotés d’infrastructures accessibles, notamment des parkings réservés aux personnes en situation de handicap, des couloirs prioritaires, des toilettes, des voies d’accès, de points de repos, des files spécifiques aux stands d’alimentation et des sièges adaptés.

Un nombre record de billets à accès spéciaux a été vendu pour cette édition. Les détenteurs de billet accessibilité ont attribué une note de 4,5/5 aux services d’accessibilité.

L’ensemble du personnel, des bénévoles et des agents de sécurité ont suivi une formation sur les sensibilités culturelles et la lutte contre la discrimination. Des inspecteurs des droits humains et de la lutte contre la discrimination étaient présents lors de chaque rencontre afin d’aider à identifier en temps réel les messages interdits et autorisés. Deux observateurs antidiscrimination ont en outre été déployés lors de chaque match.

Les arbitres pouvaient avoir recours au système de surveillance antidiscrimination de la FIFA et à la procédure à trois étapes concernant les incidents à caractère discriminatoire lors de chacun des matches de la compétition.

La campagne d’éducation et de lutte contre les discriminations « NO DISCRIMINATION » a été lancée, puis amplifiée à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre (date des derniers quarts de finale de la compétition).

La FIFA et la FIFPRO se sont associées pour lancer un service de modération chargé de repérer et de faire supprimer, tout au long de la compétition, les publications ou messages haineux envers les joueurs participants à la Coupe du Monde.