Un volontaire allemand de 76 ans participe actuellement à sa cinquième Coupe du Monde de la FIFA™ : Hubert Bihler est particulièrement heureux d’apporter son soutien à la première édition organisée au Moyen-Orient et dans le monde arabe. Il fait actuellement partie des 20 000 volontaires de Qatar 2022. En charge du soutien des opérations médias au stade Ras Abou Aboud, l’un des huit sites ultramodernes de cette compétition qui présente en outre la particularité d’être le premier stade entièrement démontable de l’histoire de la Coupe du Monde. Il évoque avec nous son expérience au Qatar.

Hubert Bihler, comment êtes-vous devenu volontaire ? J’habite à Dunningen, dans la Forêt Noire, près de la France et de la Suisse. J’ai toujours aimé le football. J’ai travaillé comme professeur de mathématique et d’éducation physique, mais le football occupait une bonne part de mes loisirs. J’étais joueur et entraîneur. Le ballon a toujours fait partie de ma vie et, quand j’ai pris ma retraite, j’ai commencé à travailler comme bénévole pour de grandes compétitions. J’ai fait mes débuts pendant la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. Je suis tout de suite tombé sous le charme. Sue retenez-vous de vos précédentes expériences ? Comme volontaire, j’ai participé à cinq Coupes du Monde : 2006, 2010, 2014, 2018 et 2022. J’étais également présent pour la Coupe du Monde Féminine 2011. Je dis souvent que j’ai plus de Coupes du Monde au compteur que Messi ! En quoi consiste votre rôle au sein de l’équipe de soutien chargée des opérations médias ? Nous essayons de faciliter la vie des journalistes venus couvrir la compétition. Récemment, je me suis occupé des 130 photographes chargés de saisir les meilleures images du match entre la Pologne et le Mexique.

Quelles sont les particularités de cette édition au Qatar ? C’est la première fois que je travaille comme bénévole dans le monde arabe et, jusqu’à présent, j’ai été impressionné par la générosité et l’hospitalité des Qatariens. Ce sont les rencontres qui font toute la différence, pour les volontaires. De ce point de vue, ces expériences m’ont énormément enrichi. Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à Qatar 2022 ? Je pensais que la Coupe du Monde 2018 serait ma dernière en tant que volontaire, mais ma femme est décédée subitement. J’avais envie de relever un nouveau défi, alors j’ai envoyé ma candidature. Quel bilan dressez-vous de cette expérience ? Je me suis fait beaucoup de beaux souvenirs, au Qatar. J’ai été très touché de croiser d’autres volontaires qui m’avaient rencontré lors d’autres compétitions de la FIFA et qui se souvenaient de moi. Cette Coupe du Monde se déroule dans une ambiance très sympathique. C’est agréable de voir des supporters faire la fête paisiblement et dans le respect. Quelle équipe allez-vous soutenir ? Malheureusement, l’Allemagne ne sera pas en huitièmes de finale, alors je vais me reporter sur le Brésil. J’ai beaucoup d’amis brésiliens et c’est une belle équipe.