mardi 22 novembre 2022, 09:00

Yakubu : "J'avais rêvé toute ma vie de disputer la Coupe du Monde"

"Le football rassemble. Même si on vit des difficultés, quand on les voit jouer, quand on voit des matches à la télé, on veut regarder et être là, à la Coupe du Monde." Nous vivons des temps incertains marqués par des crises et des conflits internationaux. Le monde est divisé. Grâce au pouvoir du football, la Coupe du Monde de la FIFA™ fera tomber les frontières et fédérera les peuples qui s'uniront pour célébrer le beau jeu. Football Unites the World (Le football unit le monde) sera un mouvement planétaire qui inspirera, rassemblera et se propagera à travers le football. Les FIFA Legends ont partagé leur expérience sur la manière dont le ballon rond a uni leur pays respectif lors de périodes difficiles. Avant le coup d'envoi de Qatar 2022, nous emmenons Ayegbeni Yakubu faire un tour dans ses souvenirs.

La légende nigériane Ayegbeni Yakubu est le troisième meilleur buteur de la nation la plus peuplée d'Afrique. Il a fait parler la poudre lors du tournoi le plus intense du continent mère, Afrique du Sud 2010. "C'était un rêve devenu réalité", se souvient-il. "J'avais rêvé toute ma vie de disputer la Coupe du Monde."

L'attaquant a inscrit le but de l'égalisation contre la République de Corée dans le dernier match de groupe. Les Super Eagles faisaient leur retour sur la scène mondiale cette année-là, après avoir manqué Allemagne 2006. Une victoire leur aurait permis d'accéder aux huitièmes de finale derrière le leader de la poule, l'Argentine et sa pléiade de stars emmenée par Lionel Messi sous la direction du légendaire Diego Maradona.

"C'est un formidable rêve d'affronter l'un des meilleurs joueurs du monde sous les yeux de la planète entière." Étonnamment absent de la Coupe du Monde de la FIFA 2002™, Yakubu chérit ses souvenirs d'Afrique du Sud 2010. Son rôle de buteur dans le tournoi renforce encore son statut dans l'histoire mondialiste du Nigeria, une aventure entamée avec brio à États-Unis 1994, où les Ouest-Africains sont passés à un cheveu de la qualification pour les quarts de finale.

"États-Unis 1994, c'était assez tard à l'endroit où j'étais", raconte Yakubu, qui n'avait que 11 ans à l'époque. "Je m'en souviens très bien. Nous n'avions pas de lumière ce jour-là. Nous avons dû marcher une dizaine de minutes pour aller dans une autre rue." "Tout le monde était fatigué. On rentrait tard à cause du décalage horaire. Regarder le Nigeria jouer à États-Unis 1994 était un honneur pour nous. On était tous en ébullition. Ça rappelle des souvenirs."