“À chaque Coupe du Monde, c’est toute la planète qui s’arrête de tourner. Pourquoi ? Parce que ce tournoi nous rassemble tous derrière notre équipe, peu importe notre nationalité ou notre culture. Je crois que c’est la meilleure description que je puisse en faire : c’est un événement magique”.

Nous vivons des temps incertains marqués par des crises et des conflits internationaux. Le monde est divisé.

Grâce au pouvoir du football, la Coupe du Monde de la FIFA™ fera tomber les frontières et fédérera les peuples qui s'uniront pour célébrer le beau jeu.

Football Unites the World (Le football unit le monde) sera un mouvement planétaire qui inspirera, rassemblera et se propagera à travers le football. Les FIFA Legends ont partagé leur expérience sur la manière dont le ballon rond a uni leur pays respectif lors de périodes difficiles. Avant le coup d'envoi de Qatar 2022, nous emmenons Paulo Wanchope faire un tour dans ses souvenirs.

Paulo Wanchope est l’un des plus grands joueurs du Costa Rica. Deuxième meilleur buteur de la sélection tica, il a fait trembler les filets lors des deux éditions mondiales auxquelles il a participé, à savoir Corée/Japon 2002 et Allemagne 2006.

"À l’époque, nous avions quelques interrogations car le Japon et la République de Corée n’étaient pas des pays de football. Mais c’est là toute l’essence et la magie de la Coupe du Monde. Ce tournoi nous permet de découvrir de nouvelles cultures et de faire des rencontres. Nous avons fait tomber cette barrière."

Les enseignements tirés par Wanchope ont toutefois largement dépassé le cadre sportif. "La découverte d’une nouvelle culture favorise la tolérance et l’ouverture d’esprit. Cela permet d’évoluer sur le plan personnel et encourage le respect de l’autre. Cet événement nous fait prendre conscience de la chance que nous avons et que, malgré tous les problèmes à travers le monde, nous pouvons vivre en paix."

Le moment qui restera gravé à jamais dans sa tête est le match inaugural lors d’Allemagne 2006 entre le Costa Rica et le pays hôte. "Je me rappelle des jours qui ont précédé, des entraînements, de la stratégie que nous devions… J’étais très impatient."

Auteur des deux buts de son équipe dans cette rencontre perdue 4-2, l’ancien attaquant se souvient de ce 9 juin au stade de Munich comme si c’était hier.

"Nous étions très surpris par le nombre de supporters costaricains. Une partie du stade était complètement rouge. J’ai toujours en tête cette sensation, ces buts et cette opportunité d’affronter l’un des favoris de la compétition... Ces choses-là ne s’oublient pas."