Ce 17 janvier à Zurich, les plus grands noms de la planète football ont suivi avec intérêt la cérémonie des The Best FIFA Football Awards™.

Une fois les noms des vainqueurs dévoilés dans les différentes catégories, FIFA.com a recueilli les réactions des joueurs, des entraîneurs, des supporters et des gardiens de but fraîchement couronnés.

Robert Lewandowski : "La première fois a toujours une saveur particulière, mais je dois dire que ce deuxième titre consécutif signifie beaucoup pour moi. Depuis deux ans, j’ai le sentiment que mes performances ne cessent de s’améliorer. Je suis toujours heureux de recevoir des récompenses individuelles car elles témoignent du travail réalisé par l’ensemble de l’équipe. Quand je gagne, c’est tout le Bayern qui gagne avec moi et ça me rend extrêmement fier."

Alexia Putellas : "Je n’aurais jamais cru atteindre ce niveau. Mais quand on vous fait confiance et que vous travaillez dur, tout est possible. Mon parcours en est la preuve."

Christiane Endler : "Je viens d’un pays relativement modeste dans le monde du football féminin. Dans ces conditions, c’est un grand honneur pour moi de remporter le titre de The Best – Gardienne de but de la FIFA, d’autant que j’avais face à moi des adversaires exceptionnelles. Nous méritions toutes les trois ce titre. N’importe laquelle d’entre nous aurait pu l’emporter. Je tiens donc à les féliciter pour tout ce qu’elles ont accompli cette année. Je suis très heureuse d'obtenir enfin cette récompense."

Édouard Mendy : "Je suis très fier d’être le premier Africain à inscrire son nom au palmarès de cette élection. C'est une belle reconnaissance. Oui, je suis fier : pour moi, pour ma famille, pour mon club et pour tous mes supporters à travers le monde. Ce prix me va droit au cœur et il va m’encourager à travailler encore plus dur."

Erik Lamela : "C’est la deuxième fois de suite qu’un joueur de Tottenham remporte ce prix. Au nom de tous nos supporters à Londres, j’espère que les Spurs réaliseront la passe de trois ! C’est un beau trophée et un prix unique en son genre. Je vais le conserver précieusement."

Emma Hayes : "J’en suis sans voix et ça ne m’arrive pas souvent ! Je repense à mon enfance et à mes rêves, à tous les efforts consentis par ma famille, qui m’a toujours encouragée à vivre de mon métier et de ma passion."

Thomas Tuchel, arrivé une minute avant le départ d’Emma Hayes, a tenu à congratuler sa collègue : "Emma est une légende vivante ! Je vais faire de mon mieux pour marcher sur ses traces, rester aussi longtemps qu’elle et gagner autant de titres !"

Thomas Tuchel : "J’ai l’impression d’avoir franchi un palier à Chelsea. On me fait confiance et c’est quelque chose qui n’a pas de prix. Je suis heureux. J’accepte ce titre de The Best – Entraîneur de la FIFA pour le football masculin au nom de tous ceux qui me soutiennent et qui m’ont soutenu par le passé. Je vais continuer à travailler humblement. En football, c’est toujours le collectif qui gagne."

Christian Norkjaer : "Nous étions au Parken. L'ambiance était fabuleuse. Tout était parfait. Et en une seconde, tout a basculé. Nous sommes passés du rêve au cauchemar. Le football et le tournoi se sont retrouvés au second plan. Une seule chose comptait à nos yeux : la vie de Christian Eriksen. Christian, tu sais que nous t’adorons, comme joueur mais surtout comme personne. Nous avons hâte de te revoir sur le terrain et en équipe nationale, le plus tôt possible !"

Joni Haltia (supporter de la Finlande) : "C'est venu spontanément. Nous étions tellement mal à l’aise en tribunes. C’était horrible. Nous étions terriblement inquiets. Personne ne disait rien. Nous ne voulions pas que ça se termine comme ça. C’était le premier match de la Finlande dans cette compétition. Nous en attendions beaucoup. La descente a été brutale. Au fil des minutes, nous avons compris que l’état de Christian était stabilisé. Nous voulions faire quelque chose. Je suis avant tout un supporter. J’ai essayé d’imaginer ce que pouvaient ressentir les Danois. Ça devait être encore pire. Après tout, c’était un des leurs. La situation était dure pour moi, mais c’était certainement encore plus éprouvant pour eux. Les supporters finlandais sont liés par une histoire. Nous avons nos chants pour soutenir l’équipe. Dans l’un d’entre eux, une partie du stade commence à chanter et l’autre lui répond. Je me suis dit qu'on pourrait essayer quelque chose comme ça. C’était totalement spontané." Jasin Rahmani Christensen (supporter du Danemark) : "C’était très émouvant. Ce qui venait de se passer était tellement dur que je pouvais presque sentir les larmes couler sur mon visage quand je chantais "Eriksen". On venait de nous annoncer qu’il était en vie, dans un état stable. Nous étions pratiquement en état de choc. Comment soutenir son équipe dans de telles conditions ? Nous ne savions pas si nous pourrions chanter. Mais, en fait, si. Et la façon dont les Finlandais ont réagi était magnifique. Tout est venu naturellement. Au début, le chant démarre tout doucement. Une poignée de personnes dans le stade ont commencé à l’entonner et, quelques minutes plus tard, des milliers de supporters reprenaient en chœur "Christian Eriksen". C’était à la fois impressionnant et magnifique. Cet événement a créé un lien entre nous. Nous espérons avoir bientôt l'occasion de faire la fête avec nos amis Finlandais. C’était impossible pour nous après la rencontre, nous étions encore sous le choc. Mais le moment venu, je suis sûr que ce sera fabuleux."