jeudi 14 juillet 2016, 18:48

Kobayashi, entre enthousiasme et assurance

En football féminin, le Japon est une référence depuis plusieurs années déjà. Depuis le triomphe des Nadeshiko à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011™, la planète football sait à quoi s'en tenir avec le Pays du Soleil Levant. Celles-ci ont d'ailleurs enchaîné avec une médaille d'argent olympique en 2012 avant de se hisser à nouveau jusqu'en finale de l'épreuve mondiale en 2015, où elles se sont inclinées face aux États-Unis.

Du côté des jeunes, le bilan est également plus qu'honorable. Dans la catégorie des moins de 17 ans, les* *Nippones sont championnes du monde et espèrent défendre leur titre en Jordanie en automne 2016. Seule la sélection U-20 attend encore une couronne mondiale. Par le passé, à trois reprises, elle a atteint au moins le stade des quarts de finale, mais à trois autres reprises, elle n'a même pas réussi à se qualifier pour la phase finale. Sa meilleure performance à ce jour reste la troisième place acquise en 2012 devant son public, au terme d'une série de prestations remarquées.

Le moment semble opportun pour les Jeunes Nadeshiko et de nombreux espoirs reposent sur elles à l'approche de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, qui sera organisée à la fin de l'année en Papouasie-Nouvelle-Guinée. De nombreuses joueuses sacrées championnes du monde avec l'équipe U-17 seront du voyage en Océanie et comptent bien remporter un nouveau titre à cette occasion. Parmi elles figure Rikako Kobayashi. Elle a été sacrée meilleure joueuse du Championnat d'Asie Féminin U-19 de l'AFC 2015, qui faisait office de tournoi qualificatif et lors duquel elle a affiché une moyenne d'un but par match jusqu'à la finale. Si elle est restée muette lors de cette dernière, elle n'a en revanche pas failli pendant la séance des tirs au but.

Remettre ça un échelon plus haut "Nous voulons gagner la Coupe du Monde", lance-t-elle avec assurance au micro de FIFA.com. "Je suis déjà très excitée et impatiente de vivre ce tournoi. Bien sûr, le niveau des équipes U-20 est plus élevé que celui des sélections U-17. En termes de physique et de rapidité, il y a de grosses différences." Le Japon, versé dans le Groupe B, sera confronté au Nigeria, poids lourd de la discipline, à l'Espagne, vice-championne d'Europe, ainsi qu'au Canada. "Je crois que nous aurons un avantage, car nous avons déjà disputé ensemble une phase finale de Coupe du Monde."

Lors de la compétition remportée au Costa Rica avec les U-17, l'attaquante avait joué cinq des six matches de son équipe et inscrit deux buts. "Kobayashi est une joueuse très douée sur le plan technique, capable d'inscrire des buts décisifs à tout moment", souligne la sélectionneuse Asako Takakura. "Elle a le potentiel pour réaliser de grandes choses si elle continue à s'investir autant."

En novembre 2015, Kobayashi a été sacrée meilleure jeune joueuse asiatique de l'année, une distinction qui, selon ses propres dires, l'a surprise mais l'a également rendue très fière. "Au Championnat d'Asie U-19 de l'AFC, il y a eu certains matches où j'étais très nerveuse et où je n'ai pas vraiment réussi à donner le meilleur de moi-même. Mais on apprend de ce genre d'expériences."

Livrer un bon tournoi en Papouasie-Nouvelle-Guinée serait certainement pour elle le meilleur moyen de se rapprocher de son prochain objectif : être appelée chez les "grandes" Nadeshiko. La joueuse de 18 ans affiche en tout cas toutes les qualités requises pour espérer atteindre ce but et les choses se présentent sous les meilleurs auspices, puisque la sélectionneuse qui tient les rênes de l'équipe nationale A féminine depuis avril 2016 n'est autre que Takakura...

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