vendredi 30 novembre 2018, 22:32

Un stage pour soutenir le développement du football féminin

La Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, Uruguay 2018 était l’occasion rêvée pour lancer un nouveau stage régional consacré au football féminin. Celui-ci a eu lieu à Montevideo, du 12 au 21 novembre.

"Ce stage comprend trois modules théoriques, au cours desquels nous analysons, entre autres, des matches de la Coupe du Monde Féminine U-17. Notre réflexion se prolonge à l’occasion des modules pratiques, qui mettent en application les notions développées durant les sessions théoriques", explique l’instructrice de la FIFA Andrea Rodebaugh à FIFA.com.

En bref :

  • Modules : 25

  • Théorie : 10

  • Pratique : 7

  • Collectif : 8

  • Matches analysés : 12

  • Participants : 28 représentants de 9 associations membres de la CONMEBOL

Les débats ont porté sur un grand nombre de sujets, certains très précis comme les spécificités du poste de gardienne ou les menstruations ; d’autres plus généraux, comme la prévention des blessures ou la psychologie dans le football féminin.

"En marge de l’analyse des matches, il faut également pouvoir se faire une idée précise du profil des internationales à disposition. À partir de ces informations, on peut mettre en place un travail adapté et progresser au sein de la hiérarchie mondiale", poursuit Rodebaugh.

Des participants de renom

Le public présent était aussi divers que motivé : des sélectionneurs, des sélectionneurs U-17 et U-20, mais aussi des entraîneurs adjoints, des préparateurs physiques et des éducateurs en centre de formation.

Les plus observateurs auront noté la participation de personnalités renommés, à l’image de l’Uruguayenne Graciela Rebollo. Il y a six ans, l’actuelle coordinatrice du football féminin du FC Liverpool de Montevideo avait mené pour la première fois son pays en phase finale d’une Coupe du Monde Féminine U-17 (Azerbaïdjan 2012).

José Catoya, sélectionneur de l’équipe du Venezuela U-20 lors de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, Papouasie-Nouvelle-Guinée 2016, comptait lui aussi parmi les personnalités ayant répondu à l’invitation. Il convient également d’ajouter à cette liste Epifanía Benítez, qui a mené l’équipe du Paraguay U-20 lors de l’épreuve suprême de la catégorie organisée cette année en France. Tous deux sont toujours en fonction.

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Entendu...

"Ce stage est très important car il apporte des idées nouvelles, ce qui n’est pas si fréquent dans cette partie du monde. La Coupe du Monde nous donne beaucoup d’outils pour travailler. C’est l’occasion pour nous de voir le football sous un autre angle et de découvrir d’autres équipes que nos traditionnels rivaux sud-américains. C’est très enrichissant"- José Catoya, sélectionneur du Venezuela U-20

"Ce rendez-vous est très important car il nous permet de partager nos expériences professionnelles et de découvrir comment le football peut progresser chez nous. Parfois, on est tellement absorbé par son propre projet qu’on ne remarque pas tout le chemin qui a été parcouru. Aujourd’hui, nous avons pu dresser un bilan positif" - Luis Pescarolo, sélectionneur de l’Équateur

"Je repars avec beaucoup de renseignements précieux, notamment sur tout ce qui concerne le travail psychologique auprès des jeunes. Il ne faut pas se contenter de les aider à gérer les victoires ou les défaites ; nous devons aussi être capables de les accompagner dans leur travail chez elles, au quotidien. C’était une expérience très innovante"- Epifanía Benítez, sélectionneuse du Paraguay U-20