vendredi 28 avril 2017, 07:22

Alava doit réparer les dégâts

  • L'Équateur a débuté Bahamas 2017 par une lourde défaite contre le Sénégal (0:9)

  • C'est la première fois que la Tri dispute une Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA

  • "Il faut regarder devant", affirme le capitaine Mario Alava

Cela faisait longtemps qu'ils imaginaient ce moment. Dans la tête des joueurs de l'Équateur, il y aurait des buts et des célébrations pour fêter la première participation la Tri à une Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA.

Mais le désir et la réalité ont pris des chemins divergents. Des buts, il y en a eu, mais pas dans le bon sens. Le Sénégal a souhaité la bienvenue de façon douloureuse à l'Équateur à Bahamas 2017, en inscrivant neuf buts et en construisant une muraille défensive qui n'a pas permis à son adversaire de trouver la faille.

"Le résultat est évidemment très difficile à digérer pour nous", confie le capitaine équatorien Mario Alava au micro de FIFA.com. "Maintenant, nous allons voir à tête reposée les enseignements que nous pouvons tirer de cette défaite. À la mi-temps, nous avons constaté entre nous que nous avions laissé le Sénégal recevoir le ballon beaucoup trop tranquillement. Nous avons été faibles devant un adversaire très fort, et physiquement beaucoup plus au point que nous pour se déplacer sur le sable."

Défaite acceptée, leçon apprise Le score final est douloureux, mais si l'on peut retenir une chose positive pour l'Équateur, c'est que ce revers s'est produit lors de la première journée de la phase de groupes. Cela signifie que rien n'est perdu pour la Tri, qui peut encore corriger le tir et se qualifier pour le deuxième tour.

"Il est évident que nous nous étions fait une idée différente du premier match de notre histoire en Coupe du Monde de Beach Soccer", poursuit Alava, 31 ans. "Nous pensions gagner ce match et malheureusement, il n'en a pas été ainsi. Mais nous ne pouvons pas en rester là. Il faut maintenant tirer un maximum d'enseignements de cette première rencontre pour gagner les deux autres et nous qualifier. Nous n'avons déjà plus le choix."

Le sélectionneur José Palma a confié le capitanat a Mario Alava pour qu'il aide ses coéquipiers non seulement sur le terrain, mais également en dehors, dans les moments difficiles comme c'est le cas après cette déroute. Car le capitaine ne doute pas une seule seconde qu'il doit être la canne qui permettra à l'équipe de se remettre en marche pour la suite.

"Je vais leur parler et leur dire que le premier match, c'est fini. Le résultat est ce qu'il est, mais nous devons regarder devant nous. Il nous reste deux matches, contre la Suisse et les Bahamas. Ce seront deux finales. Je vais demander à mes coéquipiers de faire le vide, de retenir ce qu'ils ont fait de bien et d'améliorer ce qui n'a pas été. Il faut regarder devant", conclut le capitaine.