"C’est une magnifique opportunité d’utiliser l’exposition et l’intérêt suscités par le football féminin pour mettre en avant l’accessibilité, la protection de l’environnement, les droits humains et la prévention. Nous devons veiller à ce que les effets indésirables de la compétition soient les plus faibles possible et que celle-ci laisse un héritage positif d’un point de vue humain, social, économique et environnemental."

En amont de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™, Federico Addiechi, chef du département Développement durable et Environnement, avait présenté les objectifs de la FIFA en Australie et Aotearoa Nouvelle-Zélande.

Les plus grands événements sportifs sont toujours accompagnés de grandes promesses en matière de développement durable et d’héritage. Malheureusement, celles-ci ne sont pas systématiquement tenues.

Le développement durable s’articule autour de quatre principaux objectifs (accessibilité, protection de l’environnement, droits humains et prévention), qui ont tous occupés une place centrale lors de la tenue des 30 disputés depuis le début de la compétition.



Tout le personnel travaillant à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™ a participé à plusieurs projets de plantation d’arbres dans les différentes villes hôtes. Ces initiatives, marquées par un esprit d’unité et d’engagement environnemental, ont été menées conjointement avec les autorités et communautés locales ainsi que des associations caritatives, le but étant d’offrir un avenir plus vert aux générations futures d’Australie et Aotearoa Nouvelle-Zélande.

En Australie, du personnel a également participé à la journée nationale de l’arbre (30 juillet). L’équipe a commencé par planter des espèces indigènes dans la brousse et les espaces verts, avant de soutenir l’alimentation durable dans les jardins communautaires, en y installant des arbres fruitiers et autres potagers.

Au sud d’Auckland, le projet de plantation d’arbres a eu un franc succès, puisque des centaines d’amateurs de football célébrant la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ ont planté des arbres indigènes afin de contribuer à la préservation et la restauration de l’écosystème naturel de la région.

Sheila Nguyen, cheffe du département Développement durable de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023, s’est dite fière de cet engagement. "Nous sommes convaincus de pouvoir améliorer l’environnement des communautés locales grâce à la compétition. En participant à ces initiatives, nous aspirons à préserver l’environnement et à renforcer l’esprit de solidarité et d’unité au sein de ces communautés qui contribuent à l’organisation du plus grand événement sportif féminin au monde", a-t-elle déclaré.

Dans les dix années à venir, l’Asie-Pacifique accueillera beaucoup de grands événements sportifs, notamment les Jeux Olympiques de 2032, à Brisbane. Le football féminin et masculin y seront représentés. "Nous avons conscience d’être le premier d’une longue série d’événements internationaux. Nous souhaitons donc véritablement améliorer et faire avancer les choses, susciter des idées et les concrétiser", a-t-elle poursuivi.

"Nous étudions chaque nouvelle proposition, et si elle apporte quelque chose d’inédit et une amélioration, nous nous lançons. Même les plus petits changements peuvent avoir de grandes répercussions. Tout ce que nous aurons appris, nous pourrons le transmettre afin que cela serve pour les événements suivants."

Par ailleurs, des installations consacrées au retour à l’état sauvage est proposée aux spectateurs dans certains stades d’Australie et Aotearoa Nouvelle-Zélande. Des espaces verts accueillants sur le thème du football invitent les supporters à se rapprocher de la nature et les sensibilisent à la santé et à la biodiversité des espèces.   

Des experts autochtones et maoris ont élaboré les contenus des installations autour des concepts suivants : La reconnaissance, le récit, la terre nourricière et la proposition. La reconnaissance s’appuie sur la légitimité et l’approche de la démarche. Le récit est un fil conducteur de l’installation, constitué par la topographie et les lieux où les supporters arrivent, s’installent, découvrent et échangent au sein de la communauté. La terre nourricière représente cette nature accueillante, lieu de communion avec l’environnement naturel. En immersion dans un paysage sonore, les supporters peuvent voir, sentir et toucher les plantes. La proposition consiste à demander aux amateurs de football de "défendre les couleurs de la nature" en soutenant les initiatives locales de protection et de conservation de l’environnement.

Les installations immersives au Rectangular Stadium de Melbourne / Naarm et au Regional Stadium de Wellington / Te Whanganui-a-Tara s’inspirent de la taille d’un but de football. Les matériaux sont recyclés ou récupérés, à l’image de filets des clubs de football locaux, et agrémentés de plantes indigènes.

Les huit autres stades des deux pays hôtes proposent des installations écologiques plus simples autour de plantes indigènes. Des QR codes orientent les amateurs vers des ressources en ligne pour les inciter à découvrir le mouvement Nature Positive. 

Une autre initiative haute en couleurs a vu le jour à Hamilton. L’équipe municipale des parcs et paysages a créé un vibrant hommage à la compétition. Trois propositions paysagères ont été soumises pour le rond-point de Norton, en tenant compte de l’espacement des plantes et de la répartition des couleurs pour donner vie à l’attraction finale. 



Quelque 22 740 massifs de plantes ont été semés, dont 379 plateaux de mufliers, d’alyssons, de lobélies et même d’épinards. Malgré les aléas d’une météo pluvieuse, et un hiver rarement propice aux florilèges de couleurs, le résultat ne laissera personne indifférent.