Première édition coorganisée de l’histoire, première édition réunissant 32 équipes, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™ sera celle de plusieurs grandes premières.

L’action sur le terrain promet de définir de nouveaux standards que le Groupe d’étude technique de la FIFA s’attachera à analyser dans les moindres détails.

Composé de 12 experts, celui-ci examinera les aspects techniques, tactiques et physiques des 64 rencontres de la compétition, avant de déterminer les potentielles tendances.

Mené par Jill Ellis, double championne du monde, le Groupe d’étude technique comprend des représentants des six confédérations aux parcours divers.

Avant de se répartir dans les neuf villes hôtes, les membres du Groupe d’étude technique se sont retrouvés mercredi à Sydney / Gadigal pour des activités médias.

Ils ont notamment évoqué la croissance rapide du football féminin, ainsi que ses récentes évolutions. "Le jeu évolue très vite sur le plan technique, entraînant l’émergence de nouvelles tendances tactiques", explique Gemma Grainger, sélectionneuse de l’équipe nationale féminine du pays de Galles.

"C’était le cas à la Coupe du Monde, Qatar 2022 et ce le sera encore durant la Coupe du Monde Féminine. Nous allons pouvoir constater la progression du football féminin a progressé, sachant que certaines équipes feront leur retour dans la compétition et que d’autres y participeront pour la première fois" ajoute-elle. "Quoi qu’il en soit, l’une des grandes évolutions que nous observerons se situe dans l’organisation des équipes, notamment à quel point elles changeront de tactique entre la première et la deuxième mi-temps. J’ai hâte de voir ce que les équipes vont faire et quelles décisions elles prendront à des moments clés du match."

Pour Aline Pellegrino, ancienne internationale brésilienne, la clé du succès a évolué au fil des éditions : "Ce qui a le plus changé depuis 2007, ce sont les aspects tactiques. À l’époque, la différence se faisait sur le plan athlétique. Les équipes les plus solides à ce niveau avaient de grandes chances de l’emporter."

Et de poursuivre : "Aujourd’hui, les aspects techniques et tactiques sont beaucoup plus présents et le Groupe d’étude technique est là pour identifier les nouvelles tendances et les partager avec le grand public."

Clémentine Touré, ancienne internationale ivoirienne et sélectionneuse de l’équipe nationale féminine de Côte d’Ivoire, a quant à elle insisté sur l’importance pour le développement continu du football féminin des analyses et commentaires inclus dans le rapport technique transmis aux associations membres à l’issue de chaque compétition. "Dans le football, la FIFA est à l’origine des analyses les plus détaillées que j’ai vues, que ce soit en termes d’analyse spécifique à une joueuse, une ligne ou l’équipe dans son ensemble" souligne l'Ivoirienne avant de conclure : "Grâce à ces analyses, les équipes ont la possibilité de creuser des domaines auxquels elles ne se seraient pas intéressées. Certains pays n’ont pas les ressources nécessaires pour mener des analyses aussi approfondies que celles du Groupe d’étude technique. Notre travail est donc particulièrement important pour ces pays."