samedi 11 septembre 2021, 00:00

Pito défend et assume le statut de la Seleçao

  • Le Brésil en quête de rachat après son échec à Colombie 2016.

  • Non retenu en 2016, Pito fera ses débuts mondialistes en Lituanie.

  • Il parle de ses objectifs, des équipes adverses et de son admiration pour Falcão

Pito prend tout avec le sourire. Il plaisante même à propos de son absence de la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA, Colombie 2016™, dont il avait pourtant disputé les qualifications. "Je suis toujours content, c'est ma principale qualité. Et j'ai toutes les raisons de l'être. Je gagne ma vie en faisant ce que j'aime le plus, j'y prends toujours autant de plaisir", assure le Brésilien de 29 ans à FIFA.com. .

Le Brésil entame la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA, Lituanie 2021™ le 13 septembre à Klaipeda face au Viêt-Nam. C'est une entrée en matière cruciale pour une Seleçao impatiente d'effacer au plus vite le fiasco de Colombie 2016, dont elle a été évincée aux tirs au but par la RI Iran en huitième de finale. "Quand on porte le maillot jaune, il est impératif de tout donner et de se battre pour le titre", affirme Pito à propos du devoir de reconquête du trophée.

Les quintuples champions du monde n'ont perdu que trois matches en huit épreuves mondiales. Les deux premières défaites leur ont été infligées par la Hongrie et les États-Unis à Pays-Bas 1989, l'édition inaugurale qu'ils ont remportée. La troisième les a contraints à céder la victoire à l'Espagne en finale de Guatemala 2000. Leurs deux autres éliminations leur ont été arrachées aux tirs au but par la Roja en 2004 et la Melli comme mentionné plus haut. "Le Brésil portera toujours et partout l'étiquette de favori. Nous sommes l'une des meilleures équipes du monde", souligne Pito.

Pito aborde le tournoi avec une revanche à prendre. Non retenu pour la précédente phase finale, il arrive en Lituanie avec le statut de joueur vedette du Brésil. "Je dois ma convocation à mes excellentes performances tout au long de l'année. C'est un bonheur d'être ici et de pouvoir aider mon pays. J'y pense depuis le début de la saison. Lors de la dernière Coupe du Monde, j'ai été de toute la campagne de qualification, mais pas du voyage en Colombie", remarque-t-il. Qu'éprouvera-t-il quand il entrera sur le parquet ? "Je vais penser à beaucoup de choses, aux efforts que j'ai déployés, aux sacrifices que j'ai consentis. Je compte en profiter au maximum, tout en me donnant à 100 %. Je veux mettre en pratique tout ce que j'ai fait et qui m'a valu d'être ici."

Colombie 2016 a fait ressortir le resserrement des forces en présence. Les grandes puissances - Argentine, Brésil, Espagne, Portugal - ne sont plus nécessairement données gagnantes. "Toutes les sélections regardent des vidéos pour analyser les talents et le jeu de leurs adversaires", explique Pito, même s'il assure que certaines équipes partent encore dans le fauteuil de favori. "L'Espagne, la RFU, le Portugal… Il y en a beaucoup", commente Pito, qui garde aussi un œil sur l'Argentine, championne du monde en titre. "C'est notre rivale de toujours. Elle est très forte et elle a de grandes ambitions. Elle nous a battus dans le dernier match de qualification."

Cette année, la Seleção se présente sans Falcão, qui a pris sa retraite internationale après l'échec essuyé en Colombie. Pito l'a toujours admiré et en garde un souvenir privilégié. "Il m'a servi la passe de mon premier but en équipe nationale. Je ne lui en ai jamais parlé, mais je sais qu'il le sait. C'est un honneur pour moi d'avoir joué avec lui en sélection", confie-t-il. Pour conclure, Pito envoie un message aux fans qui assisteront au tournoi en Lituanie. "Vous verrez du beau jeu et des matches passionnants. L'élite du futsal sera là, c'est un événement incontournable", assure-t-il, sans oublier de servir sa propre cause. "Venez soutenir le Brésil ! Ne manquez pas le spectacle de son allégresse et de sa combativité", conclut-il.