jeudi 14 avril 2022, 10:00

Atelier de développement technique de la FIFA à Dubaï

  • Le Programme de développement des formateurs d'entraîneurs vise à améliorer les normes de formation des entraîneurs dans le monde entier

  • Des responsables du développement technique des six confédérations étaient présents

  • Plusieurs programmes pilotes réussis confirment les conclusions des ateliers techniques

La semaine dernière à Dubaï, l'équipe du Développement des formateurs d'entraîneurs de la FIFA s'est jointe à des experts des six confédérations pour un atelier de développement technique de la FIFA, afin d'apprendre et de partager des méthodes permettant d'améliorer les normes de développement des entraîneurs dans le monde entier.

Les responsables techniques de programmes pilotes aux États-Unis, en Australie, au Sénégal et au Brésil ont partagé les résultats de leurs propres ateliers dans le but de diffuser les meilleures pratiques au niveau mondial.

Conformément à la Vision 2020-2023 du Président de la FIFA, qui vise à rendre le football véritablement mondial, la FIFA a pour objectif d'harmoniser les normes et les critères à l'échelle internationale.

Cela implique une collaboration de haut niveau entre les experts techniques de la FIFA et les associations membres de la FIFA, qui ont également accès aux ressources de la plateforme du FIFA Training Centre.

"C'est crucial pour les experts techniques de la FIFA venant de différentes confédérations ou régions", a déclaré Branimir Ujevic, Directeur du Développement des formateurs d'entraîneurs de la FIFA.

"Ils sont la voix de la FIFA sur le terrain en matière de développement des formateurs d'entraîneurs et il est vital pour tous les formateurs d'entraîneurs de pouvoir accéder à la plateforme du FIFA Training Centre, où ils vont apprendre dans leur propre langue."

L'atelier de Dubaï a consisté en des cours en classe, des sessions pratiques sur le terrain et des démonstrations par des associations membres qui ont déjà entrepris leur propre programme.

La FIFA a beau diriger le programme, il est crucial que chaque association membre soit proactive et adapte les directives à sa propre situation et à ses besoins.

"Nous pouvons donner le coup d'envoi, mais il incombera ensuite aux associations membres d'aller de l'avant", a souligné Jurg Nepfer, Directeur des Services techniques de la FIFA.

"Nous avons vu hier dans les communications avec les projets pilotes en Australie, au Brésil, au Sénégal, aux États-Unis également, que ces pays sont vraiment reconnaissants, même le Brésil, que ce programme soit en place et qu'ils sont motivés pour aller de l'avant."

"Je suis convaincu que si tout le monde travaille ensemble, si chacun exploite son potentiel, alors le programme sera une réussite. Et grâce à cela, le développement du football pourra continuer de progresser dans le monde entier."

La Confédération brésilienne de football (CBF) est l'une des associations membres à avoir déjà organisé son propre Programme de développement des formateurs d'entraîneurs en janvier et est en train de faire certifier ses éducateurs d'entraîneurs par la CBF, avec le soutien de la FIFA.

Une délégation de la CBF a fait une présentation de ses résultats à Dubaï. "Au Brésil, nous l'avons déjà mis en œuvre. C'est un grand succès", a expliqué Mauricio Marques, Responsable de la Formation des entraîneurs à la CBF. 

"Nous avons déjà sept éducateurs d'entraîneurs certifiés. Nous en aurons 20 d'ici la fin du mois de juillet, et je peux vous garantir que cela affecte déjà la qualité de l'enseignement et des interactions que les instructeurs brésiliens encouragent afin de produire de meilleurs entraîneurs et, évidemment, de meilleurs joueurs."

L'atelier de Dubaï était centré sur l'échange d'idées.

Eduardo Rergis Pacheco, ancien défenseur mexicain, aujourd'hui expert technique pour la CONCACAF, était l'un des participants à l'atelier.

"Nous avons abordé des questions très importantes, en particulier comment avoir un réel impact sur les entraîneurs, à la fois du côté professionnel avec les licences d'entraîneur les plus importantes, et comment déterminer la façon de donner aux joueurs la meilleure formation possible", a-t-il déclaré.

"Je crois que le football est un être vivant qui ressent, respire et se développe constamment. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous devons intégrer de nouvelles idées dans lesquelles la technologie et la communication nous donnent la possibilité d'avoir un impact positif."

Le prochain Programme de développement des formateurs d'entraîneurs de la FIFA aura lieu en Australie au début du mois de mai.