Au terme d'une décennie où il est monté en puissance, le Costa Rica aborde la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™ avec de grandes ambitions. Le Président de la Fédération Costaricaine de Football (FCF) Rodolfo Villalobos, également membre du Conseil de la FIFA, a accompagné la Secrétaire Générale de la FIFA Fatma Samoura lors de son déplacement en Nouvelle-Zélande. Le Costa Rica s’était distingué en organisant la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2014™ avec succès, avant de se qualifier pour l’édition 2015 du rendez-vous mondial. L’an dernier, il a de nouveau endossé son costume d'hôte à l'occasion de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA™. Le mois prochain, les Costaricaines établiront leur camp de base à Christchurch. Rodolfo Villalobos était présent le 16 juin pour inspecter les installations mises à la disposition des Ticas durant leur séjour. "Ces équipements sont de premier choix et répondent aux besoins d’une équipe de haut niveau", a déclaré le Président Villalobos après avoir visité le Ngā Puna Wai Sports Hub de Christchurch. "Nous allons pouvoir organiser des séances d’entraînement de qualité. Nous sommes très satisfaits des investissements réalisés, qui correspondent parfaitement à nos attentes." "Bien entendu, ces installations profiteront au pays hôte sur le long terme. Nous ne devons pas perdre de vue qu'au final, le grand gagnant sera le football féminin en général. Je suis impatient de voir le football féminin se développer aux quatre coins du monde. Pour cela, nous devons continuer à investir dans cette discipline."

Le Costa Rica débutera son parcours dans le Groupe C face à l’Espagne, avant de défier la Zambie et le Japon. À noter que les Japonaises ont, elles aussi, choisi de s’établir à Christchurch. Pour leurs débuts en phase finale, en 2015, les Costaricaines avaient arraché deux nuls prometteurs à l’Espagne et à la République de Corée. Malheureusement, une courte défaite (1-0) face au Brésil avait mis un terme à leurs espoirs de qualification. "Notre présence en Coupe du Monde est essentielle pour le développement du football féminin dans notre pays", précise Villalobos. "L’an dernier, nous avons organisé la Coupe du Monde Féminine U-20. Cette compétition a eu un effet très bénéfique sur la participation, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Notre ambition est d’amener le football féminin vers le professionnalisme. Notre qualification pour la Coupe du Monde s’inscrit dans ce projet", conclut-il.