vendredi 16 juillet 2021, 09:50

La FIFA annonce une collaboration avec les commissions des droits de l’homme d’Australie et de Nouvelle-Zélande

La FIFA a fait savoir ce 16 juillet 2021 qu’elle travaillerait en collaboration avec la commission des droits de l’homme d’Australie et la commission des droits de l’homme de Nouvelle-Zélande dans le cadre de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA™, qui aura lieu dans deux ans dans ces deux pays. 

Aux côtés de la FIFA, ces deux organes vont identifier les risques qui pèsent sur les droits de l'homme lors de la préparation du tournoi, avant de proposer une série de recommandations pour prévenir et, le cas échéant, répondre à ces menaces. 

Dans ce contexte, des échanges et une consultation à grande échelle de l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux seront menés par les trois entités, au cours des prochains mois.

"La commission des droits de l'homme d’Australie est consciente du rôle que joue le sport dans la protection et la promotion des droits de l'homme", déclare Kate Jenkins, commissaire en charge de la lutte contre la discrimination sexuelle. 

"Si les grandes compétitions sportives ont évidemment des effets bénéfiques, nous devons également prendre la mesure des risques associés à l’organisation de ces manifestation complexes et gigantesques, du point de vue des droits de l'homme." 

"La commission des droits de l'homme d’Australie est heureuse de s’associer à la FIFA et à la commission des droits de l'homme de Nouvelle-Zélande. Ensemble, nous allons tout faire pour que les droits de l'homme fassent partie intégrante de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™."  

Joyce Cook, directrice de l’éducation et de la responsabilité sociale de la FIFA, partage cet enthousiasme : "Le respect et la protection des droits de l’homme, et notamment la protection des enfants, constituent des objectifs stratégiques et une priorité pour la FIFA, mais aussi une obligation pour les pays hôtes".

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"Pour la première fois, à l’occasion de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™, nos exigences relatives aux droits de l'homme ont été directement intégrées à la procédure de candidature. Elles seront appliquées en coopération avec les pays hôtes de cette édition."

"Nous sommes ravis d’entamer une collaboration avec ces deux commissions des droits de l'homme. Il nous tarde déjà de contacter les acteurs concernés en Australie et en Nouvelle-Zélande et de lancer la phase de consultation, qui durera plusieurs mois."

Paula Tesoriero, commissaire en charge des droits des handicapés de Nouvelle-Zélande, s’est félicitée de cette approche consistant à aborder la question des droits de l'homme par le prisme du sport, une méthode qu’elle juge innovante et progressiste.

"Te Kāhui Tika Tanga, la commission des droits de l’homme de Nouvelle-Zélande, se réjouit de cette alliance et de cette nouvelle façon d’aborder la question. Nous allons faire en sorte de proposer un tournoi qui plaira à tout le monde, avec l’ambition de sensibiliser durablement nos deux pays au thème des droits de l’homme."

Cette évaluation va permettre de juger de l’impact de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ sur les joueuses, les spectateurs, les travailleurs et les communautés locales en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les débats s’attarderont naturellement sur le traitement des ouvriers et des bénévoles, l’inclusion, mais aussi la sécurité et le bien-être des joueuses, des travailleurs et des spectateurs.

À ce titre, les deux commissions pourront s’appuyer sur le travail réalisé durant la phase de candidature, notamment sur l’évaluation sur la situation des droits de l'homme préparée par l’université Griffith.

L’évaluation des risques pour les droits de l'homme sera menée conformément aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, le document de référence mondiale pour prévenir et répondre aux menaces sur les droits de l’homme dans le cadre de l’activité économique.   

Fin 2021, les commissions des droits de l'homme d’Australie et de Nouvelle-Zélande, ainsi que la FIFA, publieront leurs conclusions et recommandations dans un rapport.