A quatre mois de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2015™, les préparatifs battent leur plein. Plusieurs internationales brésiliennes se sont vu offrir la chance d'admirer le trophée de près. L'expérience a encore plus renforcé leur détermination à aller le plus loin possible dans ce tournoi. 

"Les championnes sont les seules à avoir le droit de le toucher, mais nous avons pu l'approcher. Nous sommes d'autant plus impatientes d'entrer dans la compétition pour aller le plus loin possible", confie la capitaine Bruna Benites. "Notre pays n'a encore jamais remporté ce titre et je suis persuadée que nous pourrions changer l'histoire de la discipline au Brésil en le gagnant", ajoute Formiga, qui s'apprête à participer à l'épreuve pour la sixième fois.

Le Secrétaire Général de la FIFA Jérôme Valcke, le ministre brésilien des Sports George Hilton, le président de la CBF José Maria Marin, Marco Polo Del Nero, vice-président et futur président de la CBF, ainsi que l'ambassadeur de Brésil 2014 Cafu étaient tous présents pour témoigner de leur engagement en faveur du développement du football féminin. "Bruna m'a fait part de sa tristesse de constater que le Brésil regorge de grandes joueuses, mais que les structures et la reconnaissance font défaut", a fait part Jérôme Valcke.

Un peu plus tôt dans la journée, le Secrétaire Général de la FIFA a fait savoir que 15 millions de dollars US du Fonds d'héritage 2014 seraient consacrés au développement du football féminin. "Avec la CBF et grâce au Fonds d'héritage de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™, nous allons tout mettre en œuvre pour permettre au football féminin de progresser", s'est-il félicité. "Vous le méritez. Nous devons veiller à ce que le football féminin franchisse un palier au Brésil. J'espère que vous aurez bientôt l'occasion de soulever ce trophée pour la première fois."

Confiance et enthousiasme "C'est très important pour nous", a commenté pour sa part José Maria Marin. "Nous faisons partie des poids lourds du football masculin mais, aujourd'hui plus que jamais, avec l'aide de la FIFA, nous devons développer le football féminin au Brésil de manière très concrète. Nous avons confiance en l'avenir, car nous ressentons l'enthousiasme de notre ministre des Sports."

Récemment nommé, George Hilton a souligné l'importance du partenariat entre le gouvernement fédéral, la CBF, la FIFA et le peuple brésilien. Selon lui, tout le monde doit participer. "Le football féminin est une question d'honneur. Avant de penser au titre mondial, il faut se concentrer sur le football de base", estime-t-il. "La présidente Dilma Rousseff m'a fait savoir que ma mission serait d'en faire une discipline attrayante et dotée de compétitions structurées. Je dois également encourager sa pratique à travers tout le pays, grâce à des partenariats avec les écoles et les universités."

Les joueuses et les fans ont pu prendre des photos et admirer le trophée de la Coupe du Monde Féminine dans le cadre de la campagne Live Your Goals. L'événement organisé à São Paulo marque la quatrième étape d'un voyage qui a déjà fait escale en Espagne, en RP Chine et aux États-Unis. Prochain arrêt : la France en février.

Le mot de la fin revient à un ancien champion du monde, Cafu : "D'un capitaine à l'autre, mon souhait le plus cher est de voir Bruna soulever le trophée avant de le ramener chez nous".