Les huitièmes de finale qui s’achèvent mardi proposent deux duels indécis. Très inspirées sur le plan offensif depuis le début du tournoi, les Italiennes trouveront face à elle une défense chinoise terriblement efficace. L’autre affiche au programme mettra aux prises les Pays-Bas et le Japon, deux équipes potentiellement candidates au titre.

Analyses des reporters d’équipe

Qian Sun (CHN) Les Chinoises auraient tort de sous-estimer leurs adversaires du jour, qui s’appuient sur un système défensif solide et plusieurs options redoutables en attaque. Mais les Roses d’Acier ne sont pas du genre à prendre les choses à la légère. La RP Chine a fait preuve d’une grande rigueur en défense depuis son arrivée en France et il y a fort à parier qu’elle jouera une fois de plus sur son point fort dans ce match. Toute l’équipe a également travaillé les penalties. Le sélectionneur Jia Xiuquan misera probablement sur le contre mais, pour l’emporter, les Chinoises devront se montrer plus rapides et performantes dans leurs transitions. Du côté de l’infirmerie, Wang Shanshan est toujours incertaine après le coup reçu lors du dernier match.

Sonja Nikcevic (ITA) Première de son groupe à la différence de buts, l’Italie se prépare à disputer son premier match de Coupe du Monde Féminine à élimination directe depuis 28 ans. Les Azzurre pourront compter sur le soutien de tout un pays, mais elles devront toutefois faire face à un défi d'une toute autre nature. Les Chinoises n’ont concédé qu’un but depuis le début de la phase de groupes. Les joueuses de Milena Bertolini ont bénéficié de six jours de repos pour bien préparer cette rencontre, physiquement et mentalement. La sélectionneuse, qui dispose d’un groupe au grand complet, va devoir choisir l’attaquante qui évoluera aux côtés de Barbara Bonansea et Cristiana Girelli.

Analyses des reporters d’équipe

Emma Coolen (NED) Sur la lancée de leur victoire convaincante contre le Canada dans le Groupe E, les Néerlandaises abordent leur huitième de finale face au Japon en confiance. Sarina Wiegman et ses joueuses n’ont eu de cesse de répéter depuis le début du tournoi qu’elles n’avaient pas encore atteint leur meilleur niveau. Leur performance face aux Canadiennes marque une nette amélioration, mais les Oranjeleeuwinnen vont devoir hausser encore leur niveau de jeu face à un adversaire redoutable, le Japon, champion du monde 2011 et finaliste en 2015.

Ai Yoshiizumi (JPN) La défaite (2-0) concédée face à l’Angleterre lors de la dernière journée de la phase de groupes a été vécue comme une expérience enrichissante par les Japonaises. Depuis, les Nadeshiko ont mis à profit leurs cinq jours de repos pour bien préparer le match contre les Pays-Bas. Le Japon pourrait également enregistrer les retours de quelques joueuses contraintes de déclarer forfait pour l’ultime journée de la phase de groupes. En attaque, la sélectionneuse dispose de nombreuses options.

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