Le coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™ aura lieu dans 500 jours exactement. Pour fêter cette date symbolique, plusieurs personnalités s’étaient donné rendez-vous dans un cadre prestigieux : l’opéra de Sydney. Des joueuses, des dirigeants, des journalistes et d’autres sommités ont poussé les portes de ce bâtiment mondialement célèbre pour partager leur enthousiasme. À quelques dizaines de mètres de là, le port de Sydney, malgré une bruine persistante, fut le témoin silencieux de ces débats enflammés. Si la Niña, une anomalie climatique connue des habitants de la région, faisait des siennes à l’extérieur, l’ambiance était au beau fixe à l’intérieur. La perspective d’accueillir le plus grand événement sportif féminin de la planète en Australie et en Nouvelle-Zélande n’a jamais paru aussi proche. Les deux pays hôtes poursuivront leurs préparatifs sur le terrain le mois prochain, à l’occasion de deux matches amicaux : les Matildas accueilleront les Football Ferns les 8 et 12 avril.

Parmi les invités, signalons la présence de Rhiannon Martin, Chef du Projet Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023. En compagnie d'une délégation de la FIFA, elle inspectera plusieurs sites en Australie et en Nouvelle-Zélande au cours des prochaines semaines. Jane Fernandez, Directrice des Opérations de la Coupe du Monde Féminine 2023 pour l’Australie, a affiché son enthousiasme : "La tension n’a jamais été aussi forte ! Rendez-vous compte : nous ne sommes plus qu’à 500 jours de la Coupe du Monde Féminine 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande". "Sept équipes ont d’ores et déjà validé leur billet pour la phase finale, dont deux nouvelles venues. Les qualifications vont se poursuivre au cours des 12 prochains mois, 25 équipes vont encore nous rejoindre et, dans 500 jours, nous assisterons ensemble à la plus grande Coupe du Monde Féminine de tous les temps." Pour Fernandez, cette compétition représente une occasion unique d’offrir à la discipline un héritage durable. "Tout le monde travaille très dur pour proposer au public un tournoi extraordinaire. Il faut nous inspirer du slogan de cette édition, 'Beyond Greatness', si nous voulons marquer l’histoire l’histoire du football féminin en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans le monde."

Jane Patterson, son homologue pour la Nouvelle-Zélande, estime que la tenue de cet événement dans 500 jours couronnera une période historique pour le sport néo-zélandais. "Après la Coupe du Monde Féminine de Cricket, qui a débuté le 4 mars en Nouvelle-Zélande, la Coupe du Monde Féminine de Rugby et la Conférence Internationale sur les Femmes et le Sport qui aura également lieu chez nous dans quelques mois, la Coupe du Monde Féminine 2023 va contribuer à l’avènement d'une nouvelle génération de femmes plus libres, sur le terrain comme en dehors." "L’organisation de la plus grande compétition mondiale féminine marquera un tournant dans l’histoire du sport féminin à Aotearoa (nom maori de la Nouvelle-Zélande). Cet événement devrait également avoir un effet très positif sur la participation dans les deux pays hôtes."

La milieu de terrain internationale australienne Chloe Logarzo, sélectionnée pour France 2019, a aussi livré ses impressions : "En Australie, quand on parle des moments qui ont marqué l’histoire du sport, on pense tout de suite aux Jeux Olympiques de Sydney. Désormais, les Matildas veulent aussi leur moment. Nous voulons capter l’imaginaire de nos concitoyens, de la nouvelle génération et du monde entier. J’espère que cette Coupe du Monde laissera une trace et que, dans 20 ans, nous en parlerons encore. Rien que d’y penser, j’en ai la chair de poule !" "Bien entendu, j’ai très envie de faire partie de cette aventure. Nous n’avons plus que 500 jours pour bien nous préparer. Nous devons donc nous concentrer sur ce qui nous attend. Il y a encore quelques années, je n’aurais jamais imaginé que mon pays puisse organiser une Coupe du Monde qui marquerait toute une génération." La journée fera date à plus d’un titre dans l’histoire du football féminin en Australie. En effet, les dirigeants ont profité de l’occasion pour lancer une nouvelle équipe nationale. Les ParaMatildas sont officiellement devenues la première sélection pour les femmes et les filles atteintes d’infirmité cérébrale, de blessures cérébrales et de symptômes d’AVC, ce qui constitue une première dans la région Asie/Pacifique.

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