Communiqué de Presse

Fédération Internationale de Football Association

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mardi 21 décembre 2021, 20:00

Les commissions pour les droits humains en Australie et en Nouvelle-Zélande publient avec la FIFA une évaluation des risques

La FIFA et les Commissions australienne et néo-zélandaise pour les droits humains ont publié une évaluation conjointe sur les risques relatifs aux droits humains dans le cadre de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA, qui aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande en 2023.

L’évaluation s’est penchée sur l’incidence potentielle de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 sur les droits humains des joueuses, du public, des travailleurs et des communautés locales en Australie et en Nouvelle-Zélande.

D’autres parties prenantes, parmi lesquels plus de 100 entités et experts spécialisés dans droits humains, ont pris part à cette évaluation, émettant des recommandations sur le traitement à accorder aux travailleurs et aux bénévoles dans chaque pays hôte, et sur la santé et le bien-être des joueuses, des travailleurs et du public, dans le but d’offrir une compétition inclusive à laquelle chacun puisse prendre part.

Une attention particulière a également été apportée à la protection des personnes potentiellement les plus vulnérables, à l’image des enfants, des jeunes, des femmes, des communautés autochtones, des communautés différentes par leur langue et leur culture, des personnes souffrant de handicap et des personnes LGBTQI+.

Dans le cadre de cette évaluation, de nombreuses recommandations ont été formulées dans des domaines essentiels tels que les droits des sportifs, les droits des travailleurs, l’accessibilité, l’inclusion sociale, l’égalité des sexes, la lutte contre la discrimination, ainsi que la protection et la prévention en faveur des enfants.

A Maori cultural group perform a powhiri

Joyce Cook, directrice de la division Responsabilité sociale et Éducation de la FIFA, a déclaré : "Engagée dans une démarche continue pour protéger les droits humains et améliorer la société par le biais du football, la FIFA ne peut que se féliciter de l’évaluation réalisée par les commissions australienne et néo-zélandaise pour les droits humains et des recommandations formulées pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023.

Outre les programmes et initiatives actuellement menés par la FIFA dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la protection et la prévention en faveur des enfants, cette évaluation constitue une première étape importante dans la collaboration avec les pays hôtes, et s’appuie sur les exigences en matière de droits humains déjà spécifiées dans la procédure de candidature.

Nous avons hâte de continuer à travailler avec ces deux commissions nationales ainsi qu’avec d’autres parties prenantes pour veiller à ce que la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 soit sûre et inclusive pour l’ensemble des participants, et qu’elle mette à profit l’attrait unique du football et de cette compétition pour laisser un héritage social positif et durable."

Young fans at the Matildas' game against Chile

La responsable australienne des questions de discrimination sexuelle, Kate Jenkins, a déclaré : "La Commission australienne pour les droits humains se réjouit de collaborer avec son homologue néo-zélandaise à la demande de la FIFA pour garantir le respect des droits humains lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023", a déclaré. 

"L’évaluation des risques relatifs aux droits humains a permis de mettre en évidence un certain nombre de domaines dans lesquels les deux pays peuvent déjà commencer à travailler en vue de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023, notamment pour ce qui est de promouvoir la diversité et l’inclusion, la protection et la prévention en faveur des enfants, ainsi que les droits des travailleurs à l’échelle nationale et internationale."

"Cette évaluation est une étape essentielle pour garantir le respect des droits humains tout au long de la compétition, établir un nouveau standard en la matière pour les événements sportifs majeurs, et faire en sorte que la Coupe du Monde Féminine de la FIFA soit une compétition sûre, inclusive et plaisante pour les joueuses, les travailleurs et le public."

"Cela constituera un héritage essentiel à l’heure où l’égalité des sexes et les droits humains sont des enjeux majeurs à l’échelle planétaire."

La responsable néo-zélandaise des droits des personnes handicapées, Paula Tesoriero, a également réagi : "Avec cette compétition, la FIFA a une formidable occasion d’encourager le progrès social et d’initier des avancées positives en intensifiant son engagement en faveur des droits humains et des populations autochtones".

ootball player Fern Annalie Longo participates in a skills coaching session

"Il est essentiel pour la FIFA de faire participer activement les Maoris, les aborigènes et les populations autochtones du détroit de Torres en vue d’organiser une compétition qui prônera l’inclusion, l’égalité et la diversité. Moyennant l’établissement de partenariats et une représentation significative des peuples autochtones, les Maoris peuvent jouer un rôle clé dans la compétition en faisant valoir leur identité."

L’évaluation des risques en matière de droits humains s’est effectuée selon les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (UNGP), qui constituent le cadre de référence mondial pour appréhender et prévenir les atteintes aux droits humains pouvant résulter des activités commerciales.

Le rapport a permis de recenser 57 domaines principaux relatifs aux droits humains. Pour chacun de ces domaines, une note a été attribuée en fonction de l’échelle, de la portée et de la résolvabilité – conformément aux critères retenus par l’UNGP – ainsi que de la probabilité de survenance effective.