Beverly Priestman était numéro deux de John Herdman quand le Canada a terminé à la troisième place du dernier Tournoi Olympique de Football Féminin. Après un passage au poste d'adjointe de Phil Neville dans son Angleterre natale, elle sera de nouveau sur le banc des Canucks le 21 juillet lorsqu'elles entreront en lice contre le Japon, mais cette fois en tant qu'entraîneur principal.

Après l'exploit de ses protégées, qui ont surpassé les attentes en remportant une deuxième médaille de bronze consécutive à Rio, la sélectionneuse de 35 ans espère aller encore plus loin à Tokyo.

... son état d'esprit à l'approche des Jeux Olympiques "Je suis extrêmement motivée, d'autant que nous entamons le tournoi face aux hôtes. Je travaille avec ce groupe depuis neuf mois et nous avons hâte de disputer notre première rencontre. L'équipe tend à monter en puissance de match en match. Cette confrontation sera un excellent point de départ, mais nous nous affûterons au fil de l'épreuve." 

… le stress du duel avec les hôtes japonaises "Je ne dirais pas stress, mais plutôt impatience. Tous les yeux seront rivés sur cet affrontement et sur le Canada, ce qui pourrait nous aider à nous préparer à la pression des matches à élimination directe, si, comme je l'espère, nous franchissons le premier tour." 

… les adversaires de groupe de son équipe : Chili, Grande-Bretagne et Japon  "Ce sont trois équipes très fortes, qui poseront différents problèmes. Le Chili est à prendre au sérieux. C'est un adversaire difficile à manier, qui a récemment tenu l'Allemagne en échec 0-0. Ce sera un match important. Le Japon est une formation redoutable. Quant à la Grande-Bretagne, nous savons tous ce dont elle est capable, compte tenu de sa panoplie de talents."

… les principaux atouts du Canada  "Le premier est notre solidarité hors du terrain et la culture d'équipe. Nous sommes soudés. Les restrictions liées au Covid pourraient jouer en notre faveur, parce que le groupe aime vivre ensemble. Sur le terrain, nous disposons de joueuses rapides, de joueuses athlétiques et maintenant de quelques joueuses techniques, qui sont rompues aux tournois. S'y ajoutent des anciennes qui ont l'expérience de quatre olympiades. Notre équipe a donc les moyens d'inquiéter n'importe quel adversaire. De plus, quand elle est confrontée à un défi et se trouve dos au mur, elle est capable de grandes performances. Les Jeux Olympiques devraient provoquer ce déclic." 

... l'objectif de l'équipe à Tokyo 2020  "Monter sur la première marche du podium. Nous avons gagné deux médailles de bronze consécutives. Il nous a fallu déployer d'énormes efforts pour y parvenir et ce tournoi promet d'être encore plus dur. C'est un défi de taille. J'ai demandé au groupe de jouer comme jamais auparavant, parce que nous voulons vraiment décrocher l'or. L'équipe a toutes les qualités nécessaires pour retrouver le podium."