mercredi 01 février 2017, 08:14

Johnson et les USA repartent au combat

Le 21 novembre 2016 a marqué la fin d'une ère pour les États-Unis, qui se sont séparés de leur sélectionneur Jürgen Klinsmann, après plus de cinq ans à la tête de la sélection. Klinsmann avait notamment remporté avec les Américains la Gold Cup de la CONCACAF 2013 et les avait menés en huitièmes de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Mais dans les qualifications pour l'édition 2018 du rendez-vous mondial, le champion du monde allemand de 1990 et ses joueurs ont entamé le cinquième tour par deux défaites, contre le Mexique (1:2) et le Costa Rica (0:4). Sunil Gulati, le président de la Fédération américaine de football, s'est vu contraint d'agir : "L'évolution et la situation de l'équipe nous ont convaincus que nous devions prendre une autre direction".

C'est dans les médias que Fabian Johnson a appris le changement d'entraîneur. "J'ai trouvé que c'était vraiment dommage", estime le joueur de 29 ans au micro de FIFA.com. "Nous avons obtenu d'assez bons résultats à la Copa América, alors que personne ne nous en croyait capables. Nous nous sommes qualifiés relativement facilement pour l'Hexagonal, mais nous avons ensuite démarré par deux défaites. Ces deux rencontres ont sûrement fait pencher la balance."

Originaire d'Allemagne comme Klinsmann, Johnson avait "de très bons rapports avec l'entraîneur", selon ses propres dires. Il attend maintenant de voir comment l'ensemble de l'équipe réagira. "Ce n'est pas parce qu'un nouveau sélectionneur arrive que les performances changent du tout au tout", souligne celui qui, avec 50 matches sous les couleurs américaines, compte parmi les éléments les plus expérimentés du groupe. "Je dois avant tout livrer de bonnes prestations personnellement. Je dois continuer à travailler comme quand la réussite nous souriait et ne pas me laisser déconcentrer. Nous avons certes très mal entamé l'Hexagonal avec nos deux défaites, mais il ne faut pas non plus dramatiser".

Dans les qualifications pour Russie 2018, rien n'est encore joué et Johnson espère toujours voir son rêve d'une deuxième participation à la Coupe du Monde après 2014 se réaliser. "Je suis très optimiste. Nous n'avons disputé que deux matches, nous en avons encore huit devant nous", tente-t-il de rassurer. Fin mars, les Stars and Stripes joueront devant leur public face au Honduras, puis ils voyageront au Panama. Après leur mauvais départ, il est quasiment obligatoire d'enregistrer deux victoires. Le nouveau sélectionneur Bruce Arena  les prépare à ces rencontres. Le technicien de 65 ans, qui avait déjà entraîné les États-Unis de 1998 à 2006, a déjà rendu visite au latéral à Mönchengladbach. "Nous avons fait connaissance personnellement et nous avons parlé de la situation. Nous nous sommes accordés à dire que nous devions remporter les deux matches de qualification en mars", conclut Johnson.