Aujourd’hui, Drogba demande une juste répartition des vaccins à travers le monde, ce qui constitue selon lui le meilleur moyen de sortir de la pandémie.

Drogba, qui est également ambassadeur #ACTogehter de la FIFA et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a souvent eu l’occasion de prêter sa notoriété à de grandes campagnes de sensibilisation autour du thème de la santé, par exemple pour lutter contre la malaria et le VIH. 

L’ancien attaquant de Chelsea a appelé le monde à #ACTogether afin que chacun, où qu’il réside, dispose d’un juste accès aux traitements contre le Covid-19.

"Pour lutter contre le Covid-19, je pense qu’il est important que tout le monde bénéficie du même accès aux vaccins", explique l’Ivoirien. "Je ne vois pas l’intérêt d’avoir une partie du monde entièrement vaccinée et une autre vaccinée à deux ou trois pour cent seulement."

"Nous avons tous vu les ravages que peut faire ce virus. Si nous voulons freiner la pandémie à laquelle nous sommes confrontés, il faut travailler main dans la main et agir ensemble", ajoute Drogba, qui est bien placé pour parler de la lutte contre l’inégalité d’accès aux médicaments.

"C’est une question qui me touche car je viens d'un continent où ces choses n’ont rien d'une évidence. Je pense, par exemple, aux personnes touchées par la malaria. Cette maladie est la principale cause de mortalité en Afrique. Les gens comme moi ont le devoir de faire passer des messages. Nous devons encourager les gens à acheter des moustiquaires, à les utiliser ou à se faire vacciner." 

"Il nous revient de faire en sorte qu'on n'ait plus peur de dire, ‘oui, j’ai le VIH’. Il existe des traitements aujourd’hui. La médecine a énormément progressé, de sorte qu’on peut vivre avec le virus de nos jours. Il n’y a plus de raisons de discriminer les malades ; il faut au contraire leur ouvrir les bras."

"Je crois que je peux faire quelque chose. Ça ne coûte rien d’essayer", assure Drogba, pour qui il n’est pas question de se défiler face à ce qu'il considère comme sa responsabilité en tant que personnage public. Joueur, le même état d’esprit l’animait.

"Je puisais dans ce sentiment une énergie colossale. J’y trouvais la force de me dépasser. Je savais que de nombreuses personnes me suivaient de près car elles me considéraient comme un exemple." 

"Je ne peux plus me permettre de faire des erreurs ou de céder à la colère, comme ça a pu être le cas par le passé. En même temps, les gens doivent savoir que je suis humain et que les événements du quotidien m’affectent aussi. Je suis comme eux."

Drogba a pris la parole dans le cadre de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA™, avant de voir son ancien club, Chelsea, affronter Palmeiras en finale. L’an dernier, les Blues ont remporté la deuxième Ligue des champions de l’UEFA de leur histoire.

En 2012, Drogba avait signé le but de l’égalisation et le penalty décisif face au Bayern Munich. "Chelsea a été très bon en finale de la Ligue des champions. Le résultat est d’autant plus impressionnant qu’en face, il y avait un sérieux client : Manchester City." 

"Le plus important à mes yeux, c’est l’héritage, c’est ce que vous laissez derrière vous. J’aime à penser que notre victoire en Ligue des champions a encouragé nos successeurs à croire qu’eux aussi, ils pouvaient aller au bout. Quand nous avons gagné, personne ne l’avait fait avant nous. Il fallait donc que nous accomplissions cet exploit pour que d’autres sachent qu’il n’avait rien d’impossible." 

La FIFA travaille aux côtés de l’OMS pour encourager les supporters, les dirigeants politiques et les décideurs à #ACTogether pour mettre fin à la pandémie de Covid-19. Une campagne spéciale a notamment été déployée pendant la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, EAU 2021™.