mercredi 01 septembre 2021, 07:27

Sakai a affûté ses armes pour briller avec les Samouraïs

  • Hiroki Sakai a brillé lors du Tournoi Olympique de Tokyo 2020 .

  • L'ancien défenseur de Marseille revient sur ses dix ans en Europe.

  • Il espère mener le Japon à la Coupe du Monde 2022.

Les objectifs d’Hiroki Sakai sont plutôt simples : "Le prochain match doit être meilleur que le précédent". C’est dans cet état d’esprit que le Japonais aborde le match qui opposera son équipe à Oman pour le compte du troisième tour des qualifications asiatiques pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™. Les Samouraïs Bleus d’Hajime Moriyasu se rendront ensuite à Doha pour y affronter la RP Chine. Dans un groupe où figurent également l’Australie, l’Arabie Saoudite et le Viêt-Nam, le moindre faux pas pourrait se révéler fatal. "De toute façon, on ne choisit pas ses adversaires. Ces dernières années, le niveau général des sélections asiatiques a considérablement augmenté. À ce stade, toutes les équipes sont redoutables", annonce le défenseur d'Urawa Red Diamonds au micro de FIFA.com. "Nous avons obtenu les résultats dont nous avions besoin pour accéder au troisième tour, mais nous n’avons pas eu la partie facile. Les voyages et les restrictions sanitaires nous ont compliqué la vie. Malgré tout, nous avons répondu présent dans les moments importants." "Quand on m’interroge sur mes objectifs, je réponds toujours la même chose : je veux que le prochain match soit meilleur que le précédent. Je n’ai pas de grandes ambitions. Je me concentre uniquement sur les prochaines échéances, en espérant aller le plus loin possible à chaque fois."

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Pression assumée

Toujours régulier, Sakai fait partie des artisans de la qualification du pays hôte pour les demi-finales du Tournoi Olympique de Football Masculin, Tokyo 2020. L’arrière droit s'offre même le luxe de marquer contre la France (4-0) au premier tour. Le Japon termine ensuite en tête d’un groupe dans lequel évoluaient également le Mexique et l’Afrique du Sud. "En tant que joker de plus de 23 ans, j’avais une certaine pression sur les épaules. Nous avons atteint les demi-finales, ce qui était notre objectif minimum. Bien entendu, nous aurions préféré remporter la médaille d’or. Malheureusement, nous n’y sommes pas parvenus", regrette-t-il. Malgré ce constat d’échec, Sakai se montre très à son avantage au sein de cette sélection U-23. Son association avec le capitaine Maya Yoshida et Wataru Endo, les deux autres joueurs au-delà de la limite d’âge, a tenu toutes ses promesses. Logiquement, il s’attend à retrouver les mêmes sensations lors des qualifications pour la Coupe du Monde. "J’ai souvent eu l’occasion de jouer avec Maya et Wataru en équipe nationale", confirme Sakai. "Ce sont deux joueurs extraordinaires. J’ai beaucoup de respect pour eux. Je sais qu’avec eux, je peux m’exprimer librement sur le terrain et donner la pleine mesure de mon talent."

World Cup encore

Passé par le centre de formation de Kashiwa Reysol, Sakai dispute plusieurs saisons de J-League avant de s’engager à Hanovre en 2012. En Bundesliga, il dévoile un talent aux multiples facettes pendant quatre saisons jusqu’à son transfert à Marseille, en 2016. "J’ai passé neuf ans en Europe. J’ai énormément mûri, au cours de cette période. C’est le plus important pour moi, que ce soit en tant que joueur ou en tant qu’individu", estime-t-il. "Je garde un souvenir particulier des quatre années passées à Hanovre. Mon séjour en Allemagne m’a permis de poser les bases de mon aventure européenne. Je suis ensuite parti en France et j’ai eu la chance de jouer dans un grand club, Marseille. Là, j’ai appris qu’il fallait beaucoup de détermination et le sens des responsabilités pour réussir. J’ai donc continué à progresser." La saison 2017/18 restera la meilleure de son expérience phocéenne : l’OM termine dans le carré de tête de la Ligue 1 et atteint la finale de l'UEFA Europa League. Sur le plan personnel, Sakai aborde Russie 2018 dans d’excellentes dispositions. Simple remplaçant quatre ans plus tôt au Brésil, il dispute son premier match à ce niveau à l’occasion d'un match de groupe contre la Colombie remporté 2-1. "Je me sentais bien, physiquement et mentalement. De ce point de vue, mes performances en Russie ne m’ont pas vraiment étonné. Je savais que j’avais ma place au plus haut niveau et les faits m’ont donné raison." Alors que Qatar 2022 se profile à l’horizon, Sakai aborde le dernier tour des qualifications asiatiques avec détermination. "Le Japon a représenté l’Asie à plusieurs reprises, ces dernières années. Nous allons donc tout faire pour obtenir une septième qualification consécutive", conclut-il.