Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, a déclaré dans son adresse au 73ème Congrès de la FIFA à Kigali que sous la direction de Gianni Infantino, le football était en train de devenir un sport plus inclusif. Il a par ailleurs salué l'élargissement de la Coupe du Monde de la FIFA à 48 équipes. Dans son discours de bienvenue au Congrès, le Président Kagame a également parlé de l'importance de continuer à développer le football en Afrique et de créer des conditions qui permettent au talent des joueurs africains de s'épanouir.

Le Président Kagame a déclaré avoir fait la connaissance de Gianni Infantino en 2016, lorsque l'actuel Président de la FIFA s'était rendu au Rwanda dans le cadre de sa campagne électorale. "J'ai été convaincu par ses valeurs et sa vision du rôle positif que le football peut jouer dans la société", a déclaré le Président Kagame. "Il était le leader dont la FIFA avait besoin à ce moment-là, et tout ce que j'ai pu voir depuis sa prise de fonctions me montre qu'il mérite de continuer à diriger cette organisation." "Avec le programme FIFA Forward et le leadership exceptionnel de Gianni Infantino, le football est en train de devenir un sport mondial plus inclusif", a-t-il ajouté, faisant référence au programme de développement que le Président de la FIFA a mis en place après son élection il y a sept ans.

Le Président Kagame, qui a reçu le 14 mars dernier le Prix du Président de la CAF pour Réalisations Exceptionnelles 2022, a évoqué les avantages qu'une Coupe du Monde de la FIFA™ élargie à 48 équipes apporterait à l'Afrique, le nombre de places pour le continent passant de cinq à neuf ou dix à partir de 2026. "Je me félicite de l'élargissement du nombre d'équipes participant à la prochaine Coupe du Monde. Grâce à ce format, les places disponibles pour les équipes africaines seront presque doublées, ce qui renforcera l'engagement et la visibilité de notre continent", a-t-il ajouté. Faisant également l'éloge du leadership du Président de la CAF, Patrice Motsepe, il a ajouté que le football africain avait besoin d'être protégé et nourri. "Souvent, la différence entre un joueur qui réussit en Afrique et son équivalent en Europe n'est pas le talent ; c'est le manque d'infrastructures de qualité, de formation et de soutien. Le football que nous construisons ici en Afrique peut avoir autant de valeur que dans les pays où nos joueurs ont tendance à aller pour poursuivre leur carrière", a-t-il conclu.