jeudi 29 novembre 2018, 02:30

Les Kiwis sans amertume

"Nous sommes entrées dans l'histoire lorsque nous avons passé le premier tour, et nous l'avons fait à nouveau en atteignant les demi-finales. Nous avons tout donné sur le terrain. Les filles peuvent être très fières", positivait l'entraîneur néo-zélandais Leon Birnie après avoir surmonté la déception de l'élimination en demi-finales face à l'Espagne.

Son équipe s'est qualifiée pour les quarts de finale en finissant deuxième de son groupe derrière le Ghana. Elle a ensuite éliminé le Japon aux tirs au but, un pays qu'elle n'avait pas réussi à battre lors de ses 15 tentatives précédentes. La Nouvelle-Zélande s'est ainsi ouvert les portes du dernier carré, où l'attendait l'Espagne, championne d'Europe en titre, avec comme enjeu un billet pour la finale.

En repensant au parcours de son équipe en Uruguay, Birnie met en avant le rôle important de ses joueuses dans le développement du football féminin en Nouvelle-Zélande : "C'est un grand moment pour le football de notre pays. J'espère que les filles ont allumé la mèche d'un vrai mouvement et que cela va encourager la prochaine génération à pratiquer ce sport. C'est, à mon avis, le plus important dans tout ce qu'elles ont réussi".

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"Notre prestation montre que nous, Néo-Zélandaises, pouvons battre les meilleures équipes de la planète grâce à notre attitude et à notre éthique de travail", déclare pour sa part Gabi Rennie à l'attention des jeunes passionnées de football de son pays.

Malgré leur défaite 0:2 face aux Espagnoles, les Néo-Zélandaises ont également réussi à créer le danger devant le but adverse et à se créer de bonnes occasions. "C'est une source de fierté car c'est précisément l'un des aspects du jeu sur lequel nous avons le plus travaillé. À chaque match dans cette compétition, les filles se sont créé beaucoup d'occasions", souligne Birnie.

"Cela montre aussi que les rêves se réalisent quand on se bat pour eux", explique Aneka Mittendorff, capitaine de l'équipe océanienne. "Je pense que notre détermination a été l'une des clés de notre réussite." La Nouvelle-Zélande a en effet débuté chaque match en affichant beaucoup d'envie et a toujours su déployer son jeu. La preuve en est : tous ses buts dans le tournoi ont été inscrits dans les 45 premières minutes.

Les Néo-Zélandaises ont désormais l'intention de conclure le tournoi avec la même attitude positive. "Nous voulons gagner le match pour la troisième place et monter sur le podium", annonce Rennie à propos du duel avec le Canada, ce samedi 1er décembre. Empocher le bronze serait un pas de géant pour ce pays qui n'en fini pas de grandir.