dimanche 27 octobre 2013, 23:41

Les Émirats accueillent les éducateurs d'Asie occidentale

Entre le 19 et le 26 octobre, les Émirats Arabes Unis ont accueilli l'atelier régional FIFA pour les entraîneurs de jeunes, dans le cadre de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2013.

Pendant que 36 matches internationaux se déroulaient aux Émirats Arabes Unis, un atelier de travail regroupant 33 techniciens issus des fédérations d'Asie occidentale s'est tenu à Dubaï. Bahreïn, l'Iran, l'Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, Oman, la Palestine, le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Syrie et le Yémen étaient représentés, aux côtés de dix entraîneurs locaux. De nombreuses conférences et leçons théoriques ont été organisées, avant d'être appliquées sur le terrain.

Le Secrétaire Général de la FIFA Jérôme Valcke a ouvert l'atelier le samedi 19 octobre en présence de Yousuf Al Serkal, Président de la Fédération émiratie de football, de Majed Abweh, directeur du Bureau de Développement régional FIFA pour l'Asie occidentale, du consultant technique Nihad Souqar et de Yousuf Abdullah, secrétaire général de la Fédération émiratie de football.

"Nous avons affecté des fonds importants au Moyen-Orient. En plus de ce soutien financier, nos efforts se sont concentrés sur la formation des entraîneurs et des dirigeants", explique Valcke, insistant sur les efforts fournis par la FIFA pour développer le football en Asie occidentale. "Il faut transmettre notre savoir pour que les associations membres continuent à développer le football". Le secrétaire général de la FIFA a également rappelé l'excellente image dont jouit le football dans cette région du monde : "Le Moyen-Orient est fou de football et cela saute aux yeux. Notre objectif est d'utiliser cette immense popularité pour encourager les jeunes à pratiquer ce sport, à tous les niveaux".

Égalité des chances Parmi les 33 invités de cet événement, la Jordanienne Manar Fraij était la seule femme. "Cet atelier a été très utile, même s'il n'a pas duré longtemps", confie-t-elle. "Nous avons analysé plusieurs matches de la Coupe du Monde U-17, observé le niveau des différentes équipes et leur manière de jouer. Cela devrait nous permettre de faire progresser nos joueurs."

La technicienne, qui a obtenu un diplôme d'entraîneur de niveau A de l'AFC en début d'année, voit sa présence parmi les 32 autres participants masculins comme "un défi, d'autant qu'il y a de nombreux entraîneurs arabes". Avant d'ajouter : "J'ai réussi à faire passer un certain nombre de messages. Il faut que les sociétés d'Asie occidentale s'ouvrent, d'autant que le football féminin s'y est beaucoup développé ces dernière années".

"Nous avons commencé à développer le football féminin en 2005. Après notre victoire en Coupe d'Asie occidentale, les efforts de la Fédération jordanienne ont redoublé. Le Prince Ali Bin Al Hussein a montré un grand intérêt pour le football féminin", insiste Farij. Avec ses collègues, elle tient à transmettre ce qu'ils ont appris à Dubaï, pour mettre en application ce savoir-faire pour aider le football à franchir un nouveau palier au Moyen-Orient.

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