mardi 25 décembre 2018, 12:30

Les bons mots de 2018

Alors que 2018 touche à sa fin, FIFA.com vous propose de revivre l'année à travers les déclarations les plus marquantes de ce millésime riche en émotions.

"Je n’écoute pas ce qu’il dit ni ce que disent les autres. Nous nous concentrons sur nos propres problèmes. Il y a des gens qui sont payés pour parler. C’est parfois difficile quand vous êtes payés pour parler, parler, parler d’arriver à dire seulement des choses vraies et intelligentes"Arsène Wenger, entraîneur d'Arsenal, invité à répondre à des propos de Thierry Henry _"Je ne suis pas là pour mettre des coups, je ne sais pas faire ça. Moi, je me défends avec le ballon. Des gens vont dire que je suis un bon joueur, mais que je provoque beaucoup... Pour moi, c'est normal. Je sais que les gens vont parler de ça, mais ils doivent aussi se mettre à ma place. Ça ne sert à rien que les défenseurs me cherchent parce que je vais provoquer encore plus ! Et je vais faire gagner mon équipe" - Neymar, attaquant du Paris Saint-Germain "Scholes restera dans l'histoire comme un joueur phénoménal, mais pas comme un consultant. La seule chose qu'il sait faire, c'est critiquer. Si un jour il décide de devenir entraîneur, je lui souhaite d'avoir ne serait-ce que 25% du succès que j'ai eu. Ça lui ferait six titres" - José Mourinho, entraîneur de Manchester United"J'ai toujours dit que Messi était un joueur extraordinaire, il n'est pas humain ! S'il l'était, il n'aurait pas pu produire cet instant magique lors de ce match (l'Argentine avait battu la RI Iran grâce à un but de Messi à la dernière minute). Je n'aime pas la défaite, mais celle-ci ne m'a pas laissé une sensation ou une impression négative. C'est lorsque ces moments magiques se produisent que l'on comprend que le football est vivant, ce qui explique l'immense passion qu'il suscite à travers le monde. C'est encore plus vrai quand ces instants sont l'œuvre d'un joueur qui, tant qu'il ne prouve pas qu'il est humain, ne devrait pas être autorisé à jouer par la FIFA !" - Carlos Queiroz, sélectionneur de l'Iran, à propos de Lionel Messi (FIFA.com)

"Dani Alves ? Il m’a dit : "le coach veut que t’ailles au but". Mais il me parlait en espagnol, j’ai pas capté. Et après il a dit : "c’est bon, j’y vais". Il n’a même pas touché le ballon, dommage, j’aurais bien voulu le voir en action. Les cages paraissent beaucoup plus grandes quand c’est lui qui y est, il y a vraiment un écart extraordinaire entre lui et la barre" - Thomas Meunier, défenseur du Paris Saint-Germain (Goal)

"Pep Guardiola a ruiné le défenseur italien. C’est un entraîneur fantastique avec un esprit fantastique, mais les entraîneurs italiens ont essayé de le copier sans avoir les mêmes compétences et, lors des dix dernières années, nous avons perdu notre identité. Notre identité, c'était Maldini, Baresi, Cannavaro, Nesta, Bergomi, Gentile, Scirea... Si on prend les joueurs nés entre 1984 et 1995, nous avons seulement Bonucci. En dix ans, nous n'avons lancé aucun bon défenseur. J'espère désormais qu'on va relancer le football italien. La non-qualification à la Coupe du monde est le résultat de ce problème" - Giorgio Chiellini, défenseur de la Juventus (Daily Mail)

"C'est un joli but, mais il devrait essayer de le faire à 40 mètres du but adverse" - Zlatan Ibrahimovic, à propos du but de Cristiano Ronaldo et en référence à son retourné acrobatique réalisé face à l'Angleterre (4:2) en match amical en 2012

("Il y a d'autres manières de nous remercier pour les passes décisives Rom")

("Quelqu'un a des conseils pour se faire enlever du visage le logo de la Ligue des Champions")

"C’est vrai qu’il y a eu un problème à ce moment-là avec Neymar. On a parlé ensemble. Je lui ai dit que j’étais le premier à vouloir qu’il gagne des distinctions personnelles. Mais à condition qu’il remplisse d’abord les objectifs du groupe. Si j’ai des coéquipiers qui peuvent gagner des récompenses personnelles, je vais faire le maximum, mais il faut toujours mettre les objectifs de l’équipe avant. Doucement, on s’est compris. Les responsables de l’équipe ont pris une décision et j’ai respecté cette décision" - Edinson Cavani, attaquant du Paris Saint-Germain

"Si je n'étais pas devenu footballeur, j'aurais été un voleur ou un criminel. J'ai pensé plusieurs fois à quitter mon pays sans demander la permission. Je me disais qu'il fallait que j'aille dans un autre pays, y prendre un sport et jouer au football. J'avais vraiment deux options qui s'offraient à moi : devenir un bandit qui volait et commettait des crimes, ou bien devenir footballeur. J'ai choisi la deuxième option" - Hristo Stoitchkov, ancien international bulgare (BeIN) "Il y a d’abord la fierté d’avoir écrit une page historique du sport en Croatie. Sur la finale en elle-même, je suis surtout dégoûté de notre manque de baraka ! Je dirais même que nous n’avons pas été chanceux un instant. Il y a eu ce but contre son camp et, après notre belle égalisation, la poisse du penalty. À 2-1, cela devenait compliqué pour nous. D’autant plus qu’en face, c’était du solide, avec des joueurs de grande qualité avec une grosse organisation" - Luka Modric, milieu de terrain de la Croatie et finaliste malheureux de la Coupe du Monde

J’adore cette compétition. J’adore l’idée de réunir les champions de chaque confédération. À 13-14 ans, je séchais les cours pour pouvoir suivre les matches, parce qu’ils passaient à 8 heures du matin. J’allais les voir dans un bar. Je sentais l’envie monter en moi pendant plusieurs mois ; ce rendez-vous unique face aux grands d’Europe m’obsédait. Mais c’était une seule fois par an ! Donc je ne séchais pas tant que ça non plus !" - Santiago Solari, entraîneur du Real Madrid, au sujet de la Coupe du Monde des Clubs (FIFA.com)