La troisième est la bonne pour l'Espagne

"La persévérance vient à bout de tout", dit le proverbe. Le Japon l'a appris à ses dépens, ce 16 novembre, lors de sa rencontre face à l'Espagne comptant pour le Groupe B de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, Papouasie-Nouvelle-Guinée 2016. Car après deux défaites, il y a deux ans en Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2014, la Rojita est parvenue, cette fois, à l'emporter face aux Petites **Nadeshiko (1:0).

"La troisième a été la bonne", raconte au micro de FIFA.comAndrea Falcon, élue Joueuse Live Your Goals du Match. "C'était un effort collectif. Nos savions qu'il fallait se battre jusqu'à la fin. Nous avons franchi tous les obstacles et enfin réussi à dominer le Japon. Nous avons travaillé ensemble et gagné grâce à toutes les joueuses, celles présentes au Costa Rica comme celles qui ont participé aux qualifications."

Au Costa Rica, le Japon l'avait emporté (2:0) dans la phase de groupes, avant d'enregistrer un nouveau succès en finale. Côté nippon, Nana Ichise, Hina Sugita, Yui Hasegawa et Meika Nishida ont partipicé à ces trois matches. Côté européen Beatriz Beltran, Aitana Bonmati, Nahikari Garcia, Andrea Falcon, Patricia Guijarro et la capitaine Sandra Hernandez sont les seules rescapées du Mondial Tico.

"La sélection espagnole a gagné en passion et en motivation. Les joueuses ont aussi progressé sur le plan individuel", souligne la milieu de terrain japonaise Yui Hasegawa. Et son homologue espagnole Patricia Guijarro de confirmer  : "Nous avons joué plusieurs fois face aux Japonaises et nous les connaissons bien. Aujourd'hui, nous avons réussi à arrêter leurs attaques et envoyer des ballons sur les côtés, ce qui a réduit la menace de nos adversaires".

Cette menace était pourtant sérieuse. Au delà des deux victoires obtenues face à l'Espagne lors de Costa Rica 2014, le Japon était en pleine confiance à en croire son succès inaugural 6:0 face au Nigeria. "Nous étions très motivées aujourd'hui. Nous avons perdu face au Japon il y a deux ans au Costa Rica. Nous en avons eu marre d'échouer face à elles et devions l'emporter pour mettre fin à cette spirale", conclut Guijarro.