La Rostov Arena, berceau d'un nouveau quartier

La Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™ approche à grands pas et les chantiers sur les sites de la compétition tournent naturellement à plein régime. Comme chaque mois, FIFA.com vous propose de suivre l'avancée des travaux dans les différents stades.

Les progrès du mois À Rostov-sur-le-Don, le football a définitivement le vent en poupe. Le club local, le FC Rostov, a récemment défrayé la chronique. Alors qu'il n'avait dû son maintien en Premier League russe la saison passée qu'à une victoire en barrages, il s'est battu pour le titre jusqu'à la toute dernière journée du championnat cette année. Une deuxième place finale et un billet pour la prochaine Ligue des Champions de l'UEFA représentent un bilan fabuleux et si l'équipe continue son évolution, le stade actuellement en cours de construction en vue de Russie 2018 devrait arriver à point nommé.

"Nous sommes absolument impatients de jouer dans la Rostov Arena", révèle le gardien Soslan Dzhanayev après une visite du chantier qui n'aura fait que lui mettre encore un peu plus l'eau à la bouche.

Mais si cette nouvelle enceinte est importante pour le club, elle l'est aussi pour la ville. Dixième de Russie en termes de population, avec plus de 1,1 million d'habitants, Rostov-sur-le-Don s'étend majoritairement sur la rive droite du Don. La rive gauche, elle, a longtemps été ignorée. L'objectif est désormais d'y bâtir un nouveau centre-ville, tout autour de ce somptueux stade de la Coupe du Monde.

Le quartier se développe ainsi en même temps que la Rostov Arena sort de terre. Les berges du fleuve font peau neuve, tandis que la rue principale est entièrement rénovée et qu'une plage est aménagée. À l'avenir, il est prévu que le stade s'intègre à une nouvelle zone de divertissement au cadre charmeur et charmant. D'autres installations sportives doivent y être construites, ce qui ferait de la Rostov Arena le centre névralgique d'un grand quartier de sports et loisirs.

La pose du toit métallique du stade est quant à elle quasiment terminée. Sur le site, des travaux concernant le plâtrage et l'alimentation électrique sont également en cours, de même que la construction des systèmes de chauffage, de gestion des eaux usées et d'approvisionnement en eau. Les ouvriers s'occupent en outre de l'assemblage des différents réseaux de distribution, mais aussi de la mise en place des barrières de l'enceinte.

Ailleurs Au Stade Loujniki de Moscou, qui accueillera le match d'ouverture et la finale de Russie 2018, le processus de remplacement du vieux toit en polycarbonate a été mis en route. Afin de protéger les supporters d'une météo capricieuse, la nouvelle structure sera 11 mètres plus longue que l'ancienne. Elle sera en outre recouverte d'un matériau transparent idéal pour la pelouse naturelle, qui bénéficiera ainsi de la lumière et de la chaleur du soleil.

À Volgograd, la construction de tous les étages du stade est à présent achevée. La section A est composée de cinq étages, contre trois pour les autres sections. Les structures de soutien (murs, colonnes, plafonds) sont également prêtes. Enfin, 100 000 des 112 000 mètres cubes de béton nécessaires à la finalisation des travaux ont déjà été coulés.

À Nijni-Novgorod, les ouvriers ont commencé à ériger le cinquième et dernier étage de la section A. C'est là que se trouveront les loges des spectateurs V.I.P., aux côtés des loges commerciales et de l'espace réservé aux médias.

À Iekaterinbourg, l'installation des structures en béton armé dans le premier étage des tribunes nord, sud et est s'est normalement terminée. Ces structures forment l'armature des tribunes, où les sièges pour les spectateurs seront montés un peu plus tard.

La Kazan Arena, pour finir, a déjà eu l'honneur de connaître quelques grands moments. Le 2 mai dernier, le Zénith Saint-Pétersbourg y remporté la Coupe de Russie en écrasant le CSKA Moscou 4:1 en finale. Et le 21 mai, ce même CSKA y a disposé 1:0 du club local, le FC Rubin, lors de la dernière journée du championnat russe, ce qui lui a permis de s'adjuger le titre.

Le saviez-vous ? Le terrain coulissant du Stade de Saint-Pétersbourg pèse 8 400 tonnes et se déplace grâce à un système de 18 rails, posés sur 394 roues. Ces rails ont déjà été fabriqués et les mouvements du terrain sont contrôlés par des lasers placés le long de la pelouse. Si une seule de ces 394 roues devait connaître une quelconque défaillance, le système automatisé transfèrerait le poids supplémentaire aux autres roues afin d'équilibrer le mécanisme de roulement de l'ensemble.

Le chiffre du mois 10 - Plus de 10 kilomètres de tuyaux seront posés dans le périmètre du Stade de Nijni-Novgorod. Ces tuyaux permettront d'approvisionner l'enceinte en eau et en chauffage, mais aussi de gérer le drainage du sol et l'écoulement des eaux de pluie.