vendredi 13 septembre 2019, 03:32

La Nouvelle-Zélande valide son billet avec la manière

  • La Nouvelle-Zélande est qualifiée pour la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2020

  • Les Kiwis remportent leur septième titre consécutif, mais la Nouvelle-Calédonie leur a donné du fil à retordre

  • Pour la première fois, le Championnat Féminin U-19 de l’OFC a réuni 11 nations

Pour la huitième fois de suite, la Nouvelle-Zélande a validé son billet pour la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. Les Kiwis ont mis un point final à leur parcours triomphal en s’imposant devant la Nouvelle-Calédonie dans le match décisif.

Avant même d’aborder la finale, les Néo-Zélandaises avaient inscrit 58 buts depuis leur arrivée aux îles Cook. Cette efficacité offensive leur a permis d’ajouter une septième couronne continentale à leur tableau de chasse.

Pour autant, les championnes d’Océanie ont dû batailler pour arracher ce nouveau titre. La Nouvelle-Calédonie, qui comptait deux buts de retard, a réduit l’écart en milieu de seconde période. Piquées au vif, les futures championnes ont toutefois repris le large en fin de partie, grâce notamment à un doublé de Gabi Rennie et se sont finalement imposées 5-2

En pleine confiance

Pour sa première compétition officielle, la sélectionneuse néo-zélandaise Gemma Lewis a signé une entrée en matière fracassante : un succès 30-0 sur les Samoa. Dans la foulée, la Nouvelle-Zélande a dominé les Samoa américaines (12-0) et Tahiti (5-0). Dans le dernier carré, le Vanuatu n’a pas fait mieux que ses prédécesseurs (11-0), de sorte que les Néo-Zélandaises ont pu aborder la finale en pleine confiance.

Les joueuses de Lewis ont maintenu une dynamique positive, au lendemain de leur troisième place en Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2018. Dix mois plus tard, neuf joueuses passées par l’Uruguay ont intégré la tranche d’âge supérieure. Cinq autres ont participé aux qualifications pour la précédente Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. Enfin, la gardienne Nadia Olla a fait partie du groupe convoqué pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019™ en France.

Sur le plan individuel, le tournoi restera marqué par les performances de l’attaquante Kelli Brown. La buteuse de Forrest Hill Milford United a signé 21 réalisations en quatre sorties.

Des progrès notables

Pour la première fois, l’ensemble des 11 nations océaniennes ont participé à la compétition. Si la domination de la Nouvelle-Zélande ne souffre aucune contestation, plusieurs autres pays ont enregistré des progrès notables. La Nouvelle-Calédonie a ainsi atteint la finale pour la première fois de son histoire, avant de livrer une performance courageuse face aux tenantes du titre. Tahiti, dirigé par Stépahine Spielmann, est monté sur la troisième marche du podium dès sa première participation. Seule une séance de tirs au but manquée lui a fermé les portes de la finale.

Même les Samoa américaines, deuxième plus petite nation d’Océanie, ont connu leur heure de gloire. Les insulaires ont enregistré leur premier succès dans cette compétition en s’imposant 3-2 devant les Samoa. "J’aurais bien du mal à décrire ce que je ressens, mais l’émotion qui se lisait sur le visage de mes filles en dit long sur ce que ce succès représente pour nous", confie le sélectionneur Stephen Kettle, installé aux États-Unis. "Nous nous étions préparés sérieusement, mais elles ont fait preuve de solidarité et d’unité. Elles ont joué pour tous nos supporters restés à la maison et toutes les équipes masculines et féminines qui les ont précédées. C’est un moment inoubliable pour ces jeunes filles."