"C’est simple : la loi du sport a été respectée. La meilleure équipe a gagné aujourd’hui ! Mais attention ce n’est pas n’importe quelle équipe : Oman est une référence en matière de Beach Soccer".  

Ces mots sont ceux de Ninou Diatta, joueur du Sénégal à l’issue de la défaite des Lions de la Téranga face aux Asiatiques (3-2), lors de la dernière journée du D de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Russie 2021.

Pour autant, Diatta et ses Lions participeront au deuxième tour de la compétition, grâce à ses deux succès initiaux. Oman quitte lui la compétition, échouant pour la troisième fois au stade de la phase de groupes. Et à chaque fois avec une victoire en lot de consolation.

"Nous aurions évidemment aimer faire mieux dans cette compétition, mais nous voulions au moins repartir avec le sourire", explique Yahya Al Araimi effectivement tout sourire au micro de FIFA.com. "C’était loin d’être gagné puisque le Sénégal a prouvé ses qualités lors de ses deux premières sorties, en battant l’Uruguay et le Portugal. Je suis soulagé qu’on ait pu également montrer de quoi nous étions capables, même si cette victoire arrive un peu tard."

Seule équipe à avoir dû officiellement dire "adieu" à la compétition avant même la dernière journée de la phase de groupes, Oman n’a certainement pas eu la récompense qu’il méritait au regard du spectacle que ses joueurs ont offert en Russie. Mais son jeu rigoureusement tourné vers l’offensive n’a pu maquiller ses lacunes défensives.

"Même si le résultat est le même, j’ai le sentiment que nous progressons et que ce n’est pas fini puisqu’un championnat est sur le point de voir le jour à Oman ! Cela fera assurément avancer notre discipline. J’ai le sentiment que nos adversaires nous redoutent de plus en plus. Il faut dire aussi que notre présence en Coupe du Monde est plus régulière," poursuit le numéro 4, qui a été de chacune des aventures mondialistes d’Oman.

D’ailleurs, âgé de 35 ans, Al Araimi faisait figure de doyen dans cette jeune équipe d’Oman. Son expérience en Coupe du Monde et sa position d’aîné lui a conféré un nouveau rôle, tenu par le passé par Hani Al-Dhabit. "J’ai un rôle de grand frère dans cette équipe. J’essaye de partager ce que je sais et de donner des conseils quand je le peux. Tant mieux si ça a pu aider un peu," lance Al Araimi.

Qu’il se rassure, son apport sur le sable est évident. Le but du break qu’il a signé face aux Lions en renard des surfaces en est le meilleur exemple. On devrait donc voir le pivot omanais évoluer au plus haut niveau encore quelques années : "Pour ainsi dire, je suis né sur plage, à Al Mussana . Le Beach Soccer est ma passion depuis mon plus jeune âge et je ne m’en suis jamais lassée,"  confie-t-il. Et de conclure :  "J’espère donc bien revenir bientôt ! Si je pouvais disputer des Coupes du monde toute ma vie, je le ferai !" Ceci n’est qu’un revoir, Oman. Rendez-vous est pris dans deux ans ?!