Jill Ellis lancera dans les prochains jour une étude exhaustive du calendrier du football féminin afin de démocratiser l’accès et de créer des opportunités en plaçant les joueuses au centre des discussions.

Rien n’est encore décidé pour le calendrier du football féminin au-delà de 2023, date à laquelle aura lieu la première Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ à 32 équipes, en Australie et Nouvelle-Zélande. Inspirée de celle menée pour le football masculin par Arsène Wenger, le directeur du Développement du football mondial de la FIFA, une grande consultation va être lancée pour recueillir les opinions de l’ensemble des acteurs du football féminin sur l’optimisation du calendrier et la croissance à long terme de la discipline.

"Ce groupe réunira des personnalités de différents secteurs", précise Ellis. "Nous étudierons toutes les questions techniques, en prenant en compte les avis des entraîneurs. Mais nous ne nous limiterons pas aux techniciens en activité. Nous interrogerons également les joueuses, les arbitres, les chercheurs en sport, les dirigeants et, bien entendu, les supporters." "Notre objectif est de nous faire une idée de la position et du point de vue de chacun. Sur le plan géographique, ce groupe sera donc extrêmement diversifié. Les atouts et les handicaps d’un pays peuvent être complètement différents de ceux que l’on trouve dans un pays voisin."

Le football féminin a connu une forte croissance depuis la première Coupe du Monde Féminine de la FIFA™, qui avait réuni 12 équipes en 1991. La dernière édition, en France, a généré une audience de 1,12 milliard de personnes. Le plateau s’est considérablement élargi, mais le temps est venu de mieux soutenir le développement et la compétitivité du football féminin. Et Ellis d’ajouter : "Mon rôle au sein de ce groupe consiste à garder un œil sur la question du calendrier et à réfléchir à de nouvelles façons de faire évoluer la Coupe du Monde Féminine. La compétition doit garder son caractère exceptionnel, mais il ne faut pas oublier qu’elle est aussi le moteur du développement de la discipline. À nous de trouver le point d’équilibre. Comment faire ? C’est ce que nous allons découvrir au fil des conversations et de nos échanges. Nous allons également nous demander comment offrir des débouchés à une joueuse qui n’a jamais eu la chance de vivre une Coupe du Monde. Maintenant, c’est à nous de jouer !"