mardi 10 mai 2022, 06:00

Wellington joue la carte de l’histoire et de l’écologie

Partie rencontrer les acteurs des deux pays hôtes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™, la délégation de la FIFA a fait escale à Wellington/Te Whanganui-a-Tara. Le groupe composé de Fatma Samoura, Secrétaire Générale de la FIFA, Joanna Wood, Présidente de Football New Zealand, également membre des Conseils de la FIFA et de l’OFC, Dave Beeche, Directeur Général de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 en Australie et Nouvelle-Zélande, Rhiannon Martin, Directrice du Projet Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023, et Jane Patterson, Directrice des Opérations de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 en Nouvelle-Zélande, a entamé sa visite par un déplacement au Wellington Stadium.

Cette enceinte accueillera sept matches de groupes, un huitième de finale et un quart de finale. D’une capacité de 39 000 places, elle a déjà servi de cadre à de nombreuses compétitions de haut niveau, comme la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2008™, la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 2015™ et les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™ en 2007, 2009, 2013 et 2017. En compagnie de Shane Harmon, Directeur des Opérations du site, les visiteurs ont inspecté le terrain de 15 050 m² composé de deux variétés différentes d’ivraie vivace (lolium perenne). En outre, les exploitants se sont engagés à réduire, récupérer, recycler et réutiliser les déchets produits dans le cadre de l’utilisation du stade. Le niveau de transfert de déchets s’établit désormais à moins de 20%. Afin de réduire encore la consommation, deux tours lumineuses LED seront installées avant le début de la compétition. Les thèmes de l’énergie solaire et de la collecte des eaux de pluie figurent également à l'agenda des améliorations envisagées.

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Te Uruhau, l’entrée principale, a été conçue par Te Oranga Whareaitu (créateur/concepteur), à la demande du Wellington Tenths Trust. Cette fondation représente les descendants des Taranaki Whanui, propriétaires de Wellington et de la Hutt Valley jusqu’en 1840. De plus, le stade a récemment adopté une signalétique bilingue, en anglais et en te reo maori. Cette initiative est le fruit d'une collaboration entre les exploitants et Te Taura Whiri, la commission de la langue maori. Les membres de la délégation ont ensuite rencontré le maire de Wellington Andy Foster et sa première adjointe, Sarah Fee. Les échanges ont porté sur la vision de la FIFA pour un football véritablement mondial, les réformes menées par l’organisation depuis 2016, l’immense potentiel de la Coupe du Monde Féminine et l’enthousiasme de la population locale, à un an du coup d’envoi de la compétition.

Fatma Samoura s’est exprimée à l’issue de la réunion : "Le dialogue mené avec le maire Foster et sa première adjointe nous ont permis d’en apprendre davantage sur les actions que la ville de Wellington souhaite mener pour assurer la promotion de la Coupe du Monde Féminine de façon inclusive, diverse et créative. Nous sommes impatients de découvrir comment la capitale néo-zélandaise va mettre l’histoire, le sens de l’innovation et la force de caractère de ses habitants au service d’une expérience inoubliable pour les équipes et les supporters". Par la suite, les visiteurs ont participé à d’autres réunions, avec la Fédération Néo-Zélandaise de Football, Capital Football et Wellington Phoenix. Au cours de ces débats avec Gary Carnachan (Vice-Président de New Zealand Football), Richard Kerr-Bell et Rakesh Naidoo (membres du comité exécutif), Helen Mallon (Présidente de Capital Football et participante au Programme de la FIFA pour la Promotion des Femmes aux Postes de Direction), Sola Freeman (vice-présidente) et Dave Dome (manager général de Wellington Phoenix), la question de l’intégration des immigrés, des réfugiés et des populations indigènes au programme social et culturel de la ville dans le cadre de la Coupe du Monde Féminine a été largement évoquée.

Les participants ont également souligné la capacité du football à faire tomber les frontières et à rassembler les individus. En guise de conclusion, ils ont rappelé que le tournoi avait le pouvoir de favoriser l’émancipation des femmes dans toutes les catégories sociales.

Wellington - Destination image 2023 FIFAWWC